Reprendre les rennes de son Imagination et de son monologue intérieur, c’est devenir Libre et Co-Créateur.

Assainir le filtre entre Intérieur et Extérieur qu’est l’Egostasie, c’est construire sa liberté et sa Légende Personnelle par des Causes qui ne suivent pas d’anciens Effets issus de l’inconscient collectif, et permettent au futur d’être indéterministe et exponentiellement novateur et évolutif.

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Ce qui distingue l’Homme de l’animal, c’est son imagination et son libre-arbitre (dont les nuances sont explorées dans la Philosophie de la Liberté de Rudolf Steiner).

Pouvoir créer intérieurement, le dialogue interne, utiliser le langage, l’art, etc.

C’est aussi ce qui permet à l’homme de créer son destin, en choisissant parmi tous ses futurs potentiels lequel il souhaite naviguer. (Voir Philippe Guillemant)

Cela fait des millénaires qu’il est connu que l’imagination de l’homme est la clé de compréhension et d’utilisation de l’univers qui nous entoure et nous habite. (Voir Neville Goddard et l’ésotérisme Chrétien, la Philosophie Hermétique ou la sagesse de la Kabbale)

Les découvertes de physiques récentes montrent que l’élément Conscience est non seulement intrinsèque à l’univers, mais est un élément formateur de celui-ci. C’est à dire que lorsque je regarde quelque chose, elle se donne à mon regard autant que mon regard lui donne sa raison d’être. Lorsque je regarde quelque chose mais que ma propre conscience lui applique des éléments imaginaires (expériences, schèmes de pensée, croyances, représentations), alors je perçois cette chose non pas pour ce qu’elle est mais pour ce que je perçois d’elle, et formater du coup l’expression de sa réalité dans l’infini des possibles.

(Exemple : Un individu au tempérament chaud ayant déjà eu des histoires voit une bande de jeunes énergiques catégorisés « racailles » sur son chemin et se prépare mentalement en cas de bagarre parce que « eux, c’est sûr, ils vont chercher la merde »)

Du coup cette réaction inconsciente que l’on perçoit comme notre mais qui est issue d’automatismes, déjà, elle réduit l’infini des possibles à l’intérieur de nous-même, et formate la perception de la réalité selon UNE possibilité, qui sera émotionnellement chargée et choisie non-librement. On s’est soumis à notre inconscience.

Mais en plus, ma réaction face à mon imagination va me faire adopter un comportement qui va projeter sur l’autre mon imaginaire.

En bon co-créateur surpuissant que nous sommes, et à moins que la personne en face ne soit assez puissante intérieurement pour ne pas succomber à cette attaque de l’inconscient collectif, elle se pliera elle aussi à l’injonction de mon imaginaire parasité en agissant en accord avec la projection et en concrétisant dans le réel la prophétie auto-réalisatrice implantée par les médias dans la tête de chacun des protagonistes de cet exemple.

Tout cela est dû à notre manque de contrôle sur notre imagination, qui est non seulement polluée de programmes implantés par la culture, mais une vraie passoire énergétique puisque l’on ne la contrôle pas du tout, et qu’on se laisse contrôler par elle.

L’ignorance et l’immaturité de la conscience sont mères de tous les conflits.

Puisque notre imagination et notre dialogue interne fonctionnent presque entièrement inconsciemment en se basant sur les éléments qui nous entourent (parents, école, amis, société, films, émotions, croyances, représentations, culture..) sans aucune création personnelle, eh bien notre pouvoir imaginatif est coincé à reproduire les schèmes généraux de la société, et nous perdons peu à peu notre individualité dans l’identification à l’agrégat mental d’informations qui s’anime de lui-même, et lutte pour sa propre survie.

Or, lorsque l’on utilise consciemment le pouvoir créateur de l’Imagination, lorsque l’on prend le contrôle du dialogue interne et que l’on ne se réfère pas aux éléments qui composent l’homéostasie de nos schèmes de pensées, on reprend les rennes de notre conscience et cet acte de création tient plus intimement de notre ressort, ce n’est pas un simple MIROIR réactif au monde extérieur, le reflet s’anime de lui-même pour refléter une image teintée de notre individualité spirituelle propre et colorée face aux automatismes psychobiologiques froids de la construction de la personnalité.

Lorsque nous sortons des sentiers battus, sous l’égide de la curiosité et de la recherche personnelle, nous découvrons un univers nouveau en dehors de nous-mêmes, et c’est justement par là que nous pourrons nous trouver.

Car le « nous-même » auquel nous nous identifions n’est qu’un arbitraire agrégat d’informations formant notre personnalité au départ de notre quête initiatique vers notre Moi profond. Il ne reflète que vaguement notre individualité réelle, et est rempli d’un ensemble de schèmes, d’algorithmes, de processus inconscients qui nous animent et qui sapent notre liberté réelle. Aller au-delà de nous-mêmes, c’est étendre notre connaissance de nous-mêmes par la même occasion, car nous sommes illimités.

En développant sa conscience on arrête de reproduire les schèmes, les constructions sociales, la culture, et on s’émancipe de leurs influences en même temps que l’on arrête de les reproduire. On devient marginal vis-à-vis de l’hégémonie de l’inconscience, et l’on chemine vers Soi-même et vers le Tout en s’individualisant de plus en plus. Humblement.

En n’acceptant pas notre rôle de co-créateur, nous sommes soumis à la reproduction et la réaction vis à vis de ce que l’extérieur nous envoie selon des filtres inconscients.

Car en ne prenant pas les rennes de notre imagination et de notre dialogue intérieur, ceux-ci opèrent tout de même et n’étant pas leurs maîtres, ils deviennent les nôtres. Ainsi, les individus se retrouvent-ils soumis à leur propre dialogue interne, au lieu d’être les maîtres éclairés de l’outil que sont l’intellect, l’imagination, le langage.

Nous avons des capacités formidables, et la première d’entre elles est celle de prendre la direction de notre propre conscience.

Les phénomènes de reproduction des schèmes sociaux ne se produisent que parce que les individus sont trop faibles en conscience pour ne pas bloquer les éléments intrusifs de l’environnement dans la construction de leur carte idéelle individuelle, et se mettre à chercher par eux-même de quoi ils veulent être composés.

Il faut cultiver son jardin. (#Candide)

L’école joue le rôle principal de cet endoctrinement de conscience, en effet depuis petit c’est le système qui est devenu à la fois notre père et notre mère, ainsi nous croyons en son saint savoir, à l’Histoire, en l’idéologie matérialiste et déterministe de la science obscurantiste des “Lumières”, ainsi qu’au travail salarié, à l’Etat, à la distraction et la consommation comme mode d’épanouissement, à l’argent comme Dieu Providentiel et ce jusqu’à la fin de nos jours.

Le plus dur dans tout ça, c’est que puisque tout le monde a intériorisé la plupart de ces valeurs anti-humaniste, pour le peu qu’on t’aie l’intuition de penser à autre chose, la pression sociale nous recadre assez rapidement dans les courants de l’inconscience collective. C’est une force gravitationnelle extrêmement puissante, et les individus sont inconsciemment des émissaires des forces involutives qui agissent en eux-mêmes et projettent sur le réel une limitation des possibles extrêmement triste à observer.

Seuls les plus vaillants poissons (Christ :P) nageront à contre-courant de la puissance gravitationnelle entropique de la matière agissant dans la psyché humaine, pour remonter avec efforts d’auto-détermination vers la source du courant de l’Esprit qui est Vie qui agit au plus profond de nos Êtres et guide notre chemin de façon subtile.

Les habitudes édifiées par le monde social formatent les humains à obtenir de leur environnement les informations pour dicter leur propre conduite, influencé en permanence de façon profonde par l’extérieur au lieu de faire naître en Soi son individualité propre indépendante de la pression exercée par l’inconscient collectif.

Les masses fonctionnent comme ça et c’est parce que les individus sont inconscients/ont tendance à être toujours ouvert à l’influence hypnotique de la culture que cela se passe. L’Humanité est jeune, la plupart des gens sont encore des enfants voire des nourrissons en terme d’évolution de conscience, alors même que nous disposons des moyens de compréhension et d’évolution de conscience les plus diversifiés et efficaces, provenant de l’ensemble des cultures du monde.

Il serait impossible de gurutiser à coup de propagande une masse de gens éveillés, conscients, faisant leurs propres choix d’individus. Et il est impossible de construire une société mondiale réellement autogérée sans un éveil de conscience global préalable.

Parce que l’individualisme réel, l’individualisme éthique, concerne les être qui agissent par amour de l’action, et non par intérêt. L’intérêt = but = égoïste. Individualisme éthique = faire l’action pour l’amour d’elle-même = être ce que je suis pour être ce que je suis parce que c’est ce que je suis. Il n’y a pas de masques, il n’y a pas de jeu, il n’y a pas de faire ceci selon x ou y, il n’y a que l’Êtreté et l’agir dans le présent, l’authenticité radicale et la cohérence globale.

Et tout cela tends naturellement, mathématiquement vers une relation win-win avec l’ensemble de la biosphère. Car notre relation avec autrui n’est que le reflet de notre relation avec nous-mêmes, et vice-versa. Dès lors, en cheminant profondément vers l’authenticité profonde de notre Conscience, nous retrouvons en ressentant de l’intérieur les lois structurelles immanentes à l’équilibre harmonieux de la Nature.

“Connais-toi toi-même, et tu connaîtras l’Univers et les Dieux”

Cet aphorisme peut également prendre le sens « Co-naît toi toi-même » et gagner en profondeur et en compréhension. Lorsque l’on dépasse les conditionnements mentaux, corporels et émotionnels, et que l’on chemine avec effort vers le lâcher prise et le laisser-agir de la vie jusqu’à se reconnecter pleinement à son intuition et à la foi, il ne reste rien d’Egotique en nous et seul le Don de Soi reste, comme étant seule maxime de vie viable et cohérente. (Voir Philippe Guillemant)

L’Egostasie est alors devenue « translucide » et laisse rayonner le « Moi profond » par sa structure harmonisée avec notre intériorité, elle-même en connexion directe avec l’harmonie universelle. L’individu a conscientisé son âme et donné vie à ses pensées, il a ainsi « accouché » de lui même, de son Esprit.

C’est ainsi que l’Homme peut faire naître la moralité librement, et sans lois imposées d’au-dessus auxquelles il devrait se soumettre. La morale et la sagesse émanent de l’homme moral et sage. Il la vis dans tout son être comme parole vivante et actant, créatrice du réel, agissant en Cause et suivie d’Effets. C’est un état d’être intrinsèquement lié à l’évolution de conscience, et qui est corrélé intimement au degré de liberté individuelle.

La morale, la sagesse ne saurait émaner d’une injonction légale, dogmatique, idéologique ou émotionnelle qu’il faudrait suivre selon x. Elle ne peut qu’émaner de l’Esprit, par la co-naissance et le compréhension, le ressenti vivifié en l’âme de la puissance de l’acte moral, qui est accompli librement par amour de celui-ci et rien d’autre.

Le « Moi » profond n’est pas un amas d’information en homéostasie et se protégeant d’intrusions comme l’Ego, mais c’est la conscience primordiale pénétrante de l’univers personnifiée en une individualité co-créatrice du cosmos, à la fois dans son intériorité et en s’extériorisant.

L’Ego se retrouve humblement soumis au « Moi » profond lorsque l’on chemine en conscience vers notre Centre, afin d’en devenir le plus fidèle miroir. De nombreux comportements « épais » et « denses » tendent à disparaître, et l’entièreté de la personnalité devient plus « subtile », plus cohérente, capable d’accueillir une plus grande part du Tout.

Les événements de la vie sont vécus de façons moins personnelles et plus individuelles, dans le sens où nous ne sommes pas en réaction face à la vie en tant que personnalité, mais l’opérateur conscient du corps de l’âme de l’esprit et de la personnalité agissant dans l’unité du cosmos et plein acteur des phénomènes environnants, ne serait-ce que par la façon dont nous appréhendons les stimulis qui parviennent à nos sens.

La perception est assainie par le travail sur la conscience, et de là découle la compréhension juste et l’action juste dans l’Unité.

Le réel travail de l’Homme a toujours été et sera toujours un travail sur son intériorité.

C’est en effet la seule variable qui est en notre pouvoir de transformer à volonté, et c’est la variable fondamentale de l’univers dans lequel nous agissons. La conscience. C’est à travers elle que nous percevons notre réalité. Il va alors de soi qu’en transformant notre propre conscience, c’est tout notre rapport à la réalité qui se transforme.

C’est la réalité elle-même qui s’adapte à la transformation de notre conscience, car elle est le substratum essentiel de notre réalité. À l’image de la quête du Héros, après toutes les aventures qui nous ont plongé aux confins les plus sombres et inexplorés de nous mêmes, nous revenons à notre point de départ. Mais notre intériorité a tellement changé que bien qu’au même point physique, nous avons une approche totalement différente de la vie qui nous anime et qui nous entoure.

Elle est beaucoup plus vaste et nuancées que lors de notre départ. Ainsi, le spectacle qui se dresse devant nous n’a plus du tout la même saveur qu’au début de notre quête. Du point de vue matérialiste, c’est pourtant le même spectacle.

Mais nous savons à présent que tout le théâtre de l’existence se dresse au sein même de notre perception ! Alors cheminons sans relâche vers l’actualisation permanente de nos facultés de compréhension, de contemplation, d’action, de flexibilité de notre conscience. Les méthodologies sont infinies, et les chemins aussi nombreux qu’il existe d’individualités. Il ne s’agit pas de trouver « LE CHEMIN », il s’agit de cheminer.

Tous les chemins peuvent être des aides, des inspirations pour notre propre chemin vers nous-mêmes, qui est unique. Nous sommes Infinis, car ce qui nous anime n’est autre que le Néant. Ainsi, pour la conscience primordiale que nous sommes, aucune limite n’existe réellement. Aucun dogme, aucune idéologie, aucun jugement. Mais une sagesse et un amour infini animent ce Néant, c’est ainsi que notre boussole intérieure nous indique constamment si nous cheminons réellement vers notre Centre ou si nous nous égarons dans les sphères de l’Imagination en chemin.

Cheminer vers son Centre, c’est cheminer vers l’Intégrité, la Paix, la Sagesse, l’Amour et la Liberté. Et la meilleure indication que l’on est sur le bon chemin, c’est que l’on est assailli de tristesse par notre propre manque de paix, d’amour et de liberté.

C’est une tristesse profonde, qui émane des tréfonds de l’âme. S’éveillant petit à petit, elle se rends compte de l’enfermement dans lequel la structure de notre Egostasie la plonge. (Voir le Seuil des Mondes Spirituels de Rudolf Steiner)

Atrophiée, son énergie peine à alimenter toutes les ramifications de notre Être profond, qui ne sont même pas à portée de vue de notre personnalité consciente. Ainsi, nous devons consciemment prendre connaissance de ce sentiment intrinsèque de l’Âme qui s’éveille, et qui pleure son atrophie.

Nous devons nous ressentir nous-mêmes atrophiés par notre propre personnalité, nos propres désirs égotiques et vaniteux qui sous-tendent inconsciemment une énorme partie de notre vie, de nos choix, et nous empêche d’agir dans une démarche de dévotion sincère envers le dessein du cosmos. Cette vanité, cette animalité de l’Homme qui nous anime inconsciemment, siège dans notre Ombre et notre Inconscient.

Nous devons nous familiariser avec les parties de nous mêmes que nous ne connaissons pas, que nous n’osons pas connaître, que nous avons peur d’exprimer, d’accepter etc. Tout notre Être doit se faire passer en revue devant le regard lucide, sage et aimant de notre Conscience sur la voie de l’Eveil.

(Voir Matt Kahn pour donner de l’Amour à toutes les parties de soi, voir l’Hermetisme pour construire son soi intérieur avec les bonnes structures, voir Steiner pour la conscientisation de l’âme et le cheminement initiatique, voir C.G. Jung pour la maturation psychologique éclairée, et tant d’autres chemins qui ouvrent les portes.)

Ainsi, en faisant la paix avec tout l’écosystème de schèmes inconscients mentaux et émotionnels qui nous animent, nous agissons en tant qu’unificateur de l’Être, défragmentant les parties éparses de notre individualité et les rassemblant dans une structure unifiée sous l’égide de l’Un qui est Esprit et Conscience.

C’est à travers l’Effort que nous construisons le muscle de notre Présence, de notre Discernement, de notre Conscience.

C’est à travers l’Effort que nous devenons de plus en plus lucides, libres et donc Réels. Car seul le degré de présence et de conscience lucide détermine le degré d’incarnation ou d’individuation d’un être humain, ainsi nous pouvons dire que certains sont plus « réels » que d’autres puisqu’ils sont plus ancrés, plus libres, plus présents, plus conscients. L’individualité qu’ils véhiculent est totalement vierge de l’influence de l’inconscient collectif, elle exprime alors une radiance d’une qualité bien plus raffinée que d’autres.

Certains humains ont tellement délaissé l’usage de leur esprit, qu’à l’image de PNJ dans les jeux vidéos, ils ne sont composés que d’algorithmes de comportements qui naviguent tel une intelligence artificielle dans le monde. L’élément humain de son être est si faible que l’on peinerait à le distinguer d’une machine.. Aucune radiance n’émane de ces êtres, la lueur dans le creux de leurs pupilles n’existe plus depuis longtemps, seul demeure un ensemble de boucles, de loops de leur système psycho-cybernétique dont l’Opérateur a délaissé l’usage à d’autres entités. Le système nerveux est en pilote automatique, l’élément conscience s’est éteint à force de ne pas être utilisé. Le capitaine a délaissé son bateau, qui n’a pas seulement dérivé mais dont l’inconscient collectif a pris la direction.

Car le pilote automatique des masses, l’inconscient collectif, est une force réelle et qui a ses propres objectifs. Nous faire délaisser l’usage de notre conscience, par tous les moyens, afin de prendre le contrôle insidieux de nos véhicules humains, qui sont une ressource énergétique à l’image des plantes et des animaux que nous utilisons pour notre énergie.

On pourrait l’appeler le Diable, ou Ahriman. Je vous réfère au livre Plus malin que le Diable de Napoleon Hill pour comprendre essentiellement comment le déjouer, ainsi qu’au cycle de conférences Lucifer et Ahriman de Rudolf Steiner où sont développées les caractéristiques de ces deux forces cosmiques qui sous-tendent la destinée humaine.

Le but réel de ce combat subtil étant que nous allons de toutes nos forces lutter pour nous émanciper de son influence hypnotique qui nous mène sans relâche vers notre propre damnation.

Et ce se faisant, nous nous construisons les muscles nécessaires en Âme et en Esprit pour devenir des capitaines talentueux des Sphères de l’Imagination, des Co-Créateurs solides et pleinement individualisés qui avons dépassé le stade élémentaire de la dualité.

Pour lutter contre cette force gravitationnelle qui attire notre conscience vers l’inconscience, vers la répétition, la coupure des mondes subtils, la cristallisation de l’Ego au détriment du « Moi profond », vers l’idéologie, le matérialisme, le mécanisme.. Il faut faire grandir en nous l’archétype du Christ, qui est une force qui amène vers la Conscience, qui fait le lien avec le Tout et nous élève dans le monde matériel vers les mondes subtils à travers notre Centre.

Faire grandir la conscience de notre âme, c’est éveiller l’intelligence du Cœur qui se connecte à l’Esprit. C’est ainsi que l’humain évolue. Sans nous détacher de la matière à l’image des philosophies de l’Est, mais en la spiritualisant en apportant la clé essentielle de l’Amour comme Vérité Suprême, l’Archétype du Christ nous montre la voie du Cœur pour cheminer en ces temps modernes et troubles où le matérialisme le plus nihiliste nous attire immanquablement vers un quatrième Reich mondialisé d’un empire technocratique Orwellien. Le règne de la science et de la machine.

Le retour annoncé du Christ n’est autre que l’éveil global de la Conscience de l’Humanité, à travers la reconnexion entre l’Ego et le Moi profond, le Conscient et l’Inconscient, l’Esprit et la Matière, à travers le Cœur.

Seul cet éveil permettra de mener à terme l’évolution de notre espèce vers une conscience individuelle et collective multidimensionnelle et éveillée, qui s’occupe de créer de nouvelles choses à partir de nouvelles choses, en harmonie avec et pour la gloire de la Création.

 

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