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La Philosophie de la Liberté – Citations

 

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Citations parcourant l’ensemble de l’oeuvre La Philosophie de la Liberté de Rudolf Steiner.

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« L’homme, alors qu’il pense ou qu’il agit, peut-il être considéré comme un être spirituel libre ? Subit-il au contraire les lois inflexibles de la nécessité naturelle ? Plus que tout autre, ce problème a exercé la sagacité des penseurs. La liberté du vouloir humain a été, par les uns, passionnément défendue, par les autres, obstinément contestée. Certaines personnes, choquées dans leurs plus chères convictions morales, estiment qu’il faut être d’esprit borné pour mettre en doute cette liberté qui, d’après eux, se manifeste avec toute la force de l’évidence. Certains, au contraire, trouvent suprêmement anti-scientifique de supposer en faveur des actes humains une discontinuité de l’enchaînement naturel des effets et des causes. La liberté semble donc, aux premiers, le plus noble privilège de l’homme, — aux seconds, sa plus vaine illusion. Pour expliquer que l’acte libre de l’homme puisse s’insérer dans l’ordre de la nature, à laquelle l’homme lui-même appartient, les philosophes du libre-arbitre ont inventé des subtilités infinies. Leurs adversaires, avec non moins de peine, ont montré comment l’idée illusoire de la liberté avait pu germer dans la conscience humaine. Il faudrait être bien dénué de réflexion pour ne pas se rendre compte que cette question philosophique est le pivot même de toutes nos conceptions morales, religieuses, scientifiques, bref, de toute notre existence. » – Rudolf Steiner

 

La volonté humaine n’est pas libre, en ce sens que sa direction est toujours déterminée par le motif le plus fort.

Si je suis obligé de vouloir quelque chose, il peut m’être extrêmement indifférent de le pouvoir aussi réaliser.

Hegel a dit : « C’est seulement avec la Pensée que l’âme, (dont les animaux sont doués comme les hommes), s’élève au rang d’esprit ». Rien de plus juste, et c’est également la Pensée qui donne à l’action humaine son caractère propre.

« Nous vivons en elle et lui sommes étrangers. Elle nous parle sans cesse et ne nous révèle pas son secret. » – Hegel

Mais Goethe connaît aussi l’envers de cette pensée :

« Les hommes sont tous en elle et elle est en tous. » – Goethe

Lorsque nous aurons connu la Nature en nous-mêmes il nous sera facile de la retrouver à l’extérieur.

Ce qui, dans notre être intime, lui est semblable, nous servira de guide.

 

Dire d’un objet : « ceci est une rose », ce n’est rien déclarer qui me concerne.

Mais dire du même objet : « ceci me cause de la joie », c’est me caractériser moi-même dans mon rapport avec la rose.

 

La personnalité pensante oublie la pensée pendant le temps qu’elle l’exerce.

L’objet de sa pensée l’occupe, mais non sa pensée elle-même

 

La première observation que nous puissions faire sur la pensée, c’est celle-ci : elle est l’élément inobservé de notre vie spirituelle ordinaire.

Pourquoi demeure-t-elle généralement inobservée ?

Parce qu’elle est issue de notre propre activité.

 

Les choses que je n’engendre pas moi-même se dressent en face de moi d’une manière objective.

 

Je me perçois dans mon opposition avec ces choses qui sont survenues sans mon aide. Elles viennent à ma rencontre. Il me faut les prendre comme conditions premières de mon processus pensant.

Tant que je m’occupe d’elles, elles accaparent mon regard.

Tant que j’exerce sur elles ma faculté pensante, mon attention se fixe, non point sur cette faculté en exercice, mais sur elles qui lui fournissent un objet.

En d’autres termes : pendant que je pense, je ne vois pas ma pensée que j’engendre, mais je vois les objets de ma pensée, que je n’engendre pas.

 

La pensée est au-delà du sujet et de l’objet.

 

Elle forme ces deux concepts comme elle forme tous les autres.

Donc, lorsqu’en notre qualité de sujet pensant, nous rapportons un concept à un objet, nous n’avons pas le droit de croire que ce rapport est seulement subjectif.

 

Ce n’est pas le sujet qui établit ce rapport, c’est la pensée.

 

Si le sujet pense, ce n’est pas pour la raison qu’il est un sujet ; au contraire, c’est parce qu’il est capable de penser qu’il peut s’apparaître sous l’aspect d’un sujet.

 

Par conséquent, l’activité que l’homme exerce en qualité d’être pensant n’est pas une activité seulement subjective ; elle n’est à vrai dire ni subjective ni objective elle plane au-dessus de ces deux concepts.

 

Je n’ai aucunement le droit de dire que mon sujet individuel pense, mais bien plutôt qu’il existe grâce à la pensée.

 

Celle-ci est, pour ainsi dire, un élément qui m’entraîne au-delà de mon moi et qui me relie aux objets.

Et elle m’a séparé d’eux du même coup, en m’opposant à eux sous l’aspect de sujet.

 

C’est là-dessus que se fonde la double nature de l’homme :

 

Par la pensée il s’embrasse lui-même ainsi que tout l’univers.

 Mais, en même temps, l’acte de penser le détermine lui-même en face de cet univers, dans son rôle d’individu

 

L’image qui s’offre à un instant quelconque n’est qu’une découpure, faite au hasard, dans un objet qui est en perpétuel devenir

 

Mon auto-perception m’enferme dans certaines limites ; ma pensée ignore ces limites. En ce sens, je suis un être double. Je suis enfermé dans ces limites que je perçois comme étant celles de ma personnalité ; mais je suis porteur d’une activité qui, du haut d’une sphère supérieure, détermine mon existence.

 

Notre pensée n’est pas individuelle comme notre sensibilité. Elle est universelle.

 

Si elle acquiert un caractère individuel en chacun de nous, c’est seulement parce que nous la rapportons à notre sensibilité.

 

Les hommes se distinguent les uns des autres par les nuances particulières dont ils revêtent l’essence universelle de la pensée.

La pensée est l’élément par lequel nos individualités multiples se réunissent au cosmos, pour former un tout. Tant que nous avons des sensations, des sentiments, et des perceptions, nous sommes isolés ; mais lorsque nous pensons, nous sommes l’être unique et indivisible qui pénètre tout.

 

L’acte de connaissance est la synthèse de la perception et du concept.

 

Perception et concept, à eux deux, forment la totalité de l’objet.

 

Ce contenu concret, la pensée l’apporte à la rencontre de la perception ; elle le puise au monde des concepts et des idées.

Contrairement au contenu perceptif qui nous est donné du dehors, le contenu idéel apparaît en nous.

Nous appellerons intuition la forme sous laquelle il apparaît de prime abord.

 

L’intuition est à la pensée ce que l’observation est à la perception.

 

Intuition et observation sont les sources de notre connaissance.

 

Nous restons étrangers aux choses que nous observons, tant que nous n’avons pas en nous l’intuition qui leur correspond, et qui complète la réalité dont la perception ne donne qu’une partie.

 

L’homme qui n’a pas le don de trouver, pour chaque chose, l’intuition correspondante, ne peut accéder à la pleine réalité.

 

De même que l’individu atteint de daltonisme ne voit que des nuances de clair et d’obscur, sans aucune qualité colorée, de même l’individu privé de faculté intuitive n’a que des fragments de perception, qui demeurent sans relation les uns avec les autres.

 

Expliquer une chose, la rendre compréhensible, cela veut dire qu’on la replace dans l’ensemble de rapports dont elle avait été arrachée par la conformation spécifique de notre être, définie ci-dessus.

Il n’existe aucune chose qui soit séparée du tout.

 

La séparation des choses n’a qu’une valeur subjective, elle n’existe qu’au sein de notre organisation.

 

Pour nous, le tout se divise en : haut et bas, avant et après, cause et effet, objet et représentation, matière et force, objet et sujet,etc…

 

Ce qui, de la sorte, apparaît séparément à notre observation, se relie ensuite membre à membre grâce au monde indivisible de l’intuition ;

 

La pensée nous permet de refondre en un tout ce que la perception avait séparé.

 

Le caractère énigmatique des objets tient à leur isolement.

Or, cet isolement est provoqué par nous, et il peut prendre fin grâce à nous.

 

Lorsque nous saurons ce que nous pouvons saisir de l’univers, il nous sera facile d’en déduire notre conduite.

 

On ne peut agir de toutes ses forces que lorsque l’on connaît l’objet auquel on consacre son activité.

 

Il faut que l’on arrive à comprendre comment on réfute soi-même le résultat de ses premières réflexions

 

Notre vie est une oscillation perpétuelle entre la participation au devenir cosmique et à notre être individuel.

 

Plus nous nous élevons dans le domaine général de la pensée, où l’individuel finit par ne plus être qu’un certain exemple du concept, plus se perd en nous le caractère personnel.

Au contraire, plus nous nous enfonçons dans les profondeurs de nous-même, plus nous laissons résonner à chaque expérience l’écho de nos sentiments, plus nous nous isolons de l’être universel.

 

La véritable individualité est celle qui transpose ses sentiments dans le domaine de l’idéel.

 

Chez l’homme capable de se réaliser pleinement, la connaissance des choses va de pair avec le développement et l’affinement de la vie sentimentale.

 

C’est par le sentiment que les concepts commencent à s’animer d’une vie concrète.

 

Une multiplication ou une altération des organes sensoriels de l’homme fournirait une autre image de perception, un enrichissement ou une transformation de l’expérience humaine.

Mais la connaissance véritable ne pourrait toujours être, en regard de cette expérience, que dans les actions et réactions de la perception et du concept.

 

Le progrès de la connaissance en profondeur dépend des forces de l’intuition qui se manifestent dans la pensée.

 

Cette intuition, au cours de l’expérience qu’elle réalise dans l’acte pensant, peut descendre plus ou moins profondément dans le substratum de la réalité.

 

L’élargissement des images perçues peut favoriser et stimuler ce progrès en profondeur.

 

Mais il ne faut jamais confondre ce progrès en profondeur, qui est la vraie connaissance de la réalité, avec l’ampleur plus ou moins grande de notre champ de perception, qui,d’après l’organisation de notre connaissance, ne peut jamais nous donner qu’une demi-réalité.

 

Dans l’observation de la pensée, les deux termes dont l’apparition était jusqu’alors forcément séparée (concept et perception) se trouvent réunis en un seul.

Tant que l’on méconnaît cette vérité, on pourra imaginer que les concepts sont les reflets inconsistants des perceptions, et les perceptions sembleront être la seule réalité.

 

C’est alors qu’on se met à construire des univers métaphysiques calqués sur le monde de ses propres perceptions : monde des atomes, de la volonté,de l’esprit… chacun les voit à sa manière.

 

Mais dès que l’on a saisi ce que la pensée offre de tout différent, on comprend que la perception est la moitié seulement de la réalité, et que l’autre moitié (la pénétration de la perception par la pensée, processus vécu par l’homme) lui est indispensable pour constituer une réalité totale.

 

L’essence qui se manifeste dans notre conscience sous la forme de pensée n’apparaît plus alors comme un reflet fugace des choses, mais comme une réalité spirituelle reposant absolument sur elle-même. Et, de cette réalité, l’on peut dire qu’elle se fait connaître à l’homme par une intuition.

 

L’intuition consiste à vivre consciemment dans un monde purement spirituel

 

De quoi nos « aptitudes caractéristiques » sont-elles formées ?

Du contenu plus ou moins fixe de notre vie subjective, de la somme de nos représentations et de nos sentiments.

Une représentation m’incite plus ou moins au vouloir, selon qu’elle se comporte de telle ou telle façon vis-à-vis de mes autres représentations et de mes sentiments personnels.

Or, la somme de mes représentations est conditionnée par la somme de concepts qui, le long de ma vie, se sont adjoints à mes perceptions, c’est-à-dire sont devenus des représentations.

Elle dépend donc de ma faculté d’intuition, qui est plus ou moins grande, et de mon champ d’observation ; autrement dit, du facteur subjectif et du facteur objectif de mon expérience : facultés intérieures et milieu.

 

Quant aux sentiments, ils déterminent nettement mes « aptitudes caractéristiques ». Selon qu’une représentation me cause de la joie ou de la peine, elle peut devenir, ou non, motif de mon vouloir.

Tels sont les éléments qui entrent dans la genèse de l’acte volontaire.

La représentation immédiatement présente, ou le concept, en devenant motifs, fournissent le but, la fin de mon vouloir.

Mon « idiosyncrasie » m’invite à orienter mon activité vers cette fin. [Cousin de l’Egostasie ^^]

Par exemple la représentation d’une promenade à faire pendant la demi-heure qui vient détermine le but de mon action, mais elle ne devient un motif de vouloir que si elle rencontre en moi une idiosyncrasie appropriée, c’est-à-dire si toute ma vie précédente m’a amené à reconnaître l’utilité des promenades, la valeur de la santé et, enfin, si la représentation de promenade éveille en moi un sentiment de joie.

 

Nous avons par conséquent à distinguer :

 

1° Mobiles : les « aptitudes caractéristiques » possibles, qui permettent à tels concepts ou à telles perceptions de devenir des motifs ;

 

2° Fins : les concepts et les représentations possibles, capables d’influencer mes dispositions de caractère jusqu’à amener un vouloir.

 

Les premières conditions sont les mobiles, et les secondes, les fins de notre conduite morale.

 

C’est seulement lorsqu’on agit par amour pour l’objet de l’action, que l’on peut dire : j’agis moi-même.

Ce n’est plus parce qu’on reconnaît tel ou tel maître, telle autorité extérieure, ou telle voix soi-disant intérieure.

 

L’action n’a plus aucun principe au dehors ; parce qu’on a trouvé en soi-même sa véritable base, qui est l’amour de cette action.

 

On ne se soumet à aucun joug, ni celui de la nature (instincts), ni celui des lois morales ; on veut simplement accomplir ce que l’on se sent appelé à accomplir.

 

Le vrai but du vouloir humain, c’est la réalisation de buts moraux conçus par pure intuition.

 

L’homme se rapproche plus ou moins de ce but, selon la mesure dans laquelle il est apte à la pénétration intuitive des bases idéelles de l’univers

 

L’origine de l’action appartient à l’individualité.

Et, en vérité, seule l’action issue de l’intuition morale mérite le nom d’action individuelle.

 

Mais compter l’action mauvaise, le crime, au rang des actions individuelles, ce serait compter les instincts aveugles parmi les facteurs de l’individualité.

 

Or, l’instinct aveugle qui mène au crime ne ressort pas de l’intuition ; et il n’appartient pas à l’être individuel de l’homme, mais, au contraire, à ce que l’homme a de plus commun, à ce qui règne en tous les hommes, à ce dont l’individualité cherche justement à dégager l’homme de plus en plus.

 

Mon être individuel, ce n’est pas mon organisme avec ses tendances et ses affectivités, c’est le monde unitaire des idées qui s’éclaire au sein de cet organisme.

 

Mes désirs, mes instincts, mes passions, me font simplement appartenir à l’espèce humaine.

 

Au contraire, le fait qu’un élément idéel s’éclaire et se réalise au sein de ces désirs, instincts et passions, ce fait fonde ma propre individualité.

 

Par mes désirs et instincts, je suis seulement un homme comme il en est à la douzaine ; par la forme particulière d’idée qui me distingue au sein de la douzaine, je suis « individu ».

 

Les particularités de ma nature animale ne peuvent me différencier des autres que pour un regard étranger, tandis que par ma pensée, qui est la compréhension active et consciente de l’élément idéel présent en moi, je me distingue moi-même des autres.

Or, on ne peut aucunement dire de l’action du criminel qu’elle jaillit de l’idée.

Ce qui la caractérise, au contraire, c’est justement qu’elle ressort de l’élément extra-idéel du monde.

 

Toute action basée sur l’élément idéel de l’être est ressentie comme étant une action libre.

 

Celles qui se basent sur d’autres éléments, que ce soit le joug de la nature, ou une norme morale, sont ressenties comme des actions imposées.

 

L’homme est libre dans la mesure où il est capable de n’obéir qu’à lui-même, à chaque instant de sa vie.

Une action morale n’est mon action que si elle peut être nommée libre, dans le sens que nous venons de préciser.

 

Nous n’examinerons pour l’instant que les conditions dans lesquelles une action voulue est ressentie par l’homme comme étant libre ;

Nous verrons plus loin comment cette idée de la liberté, que nous concevons ici d’une manière purement éthique, se réalise dans l’être humain total.

 

L’action née de la liberté n’exclut pas les lois morales, elle les inclut au contraire ;

Elle se montre seulement supérieure aux actions qui sont simplement dictées par ces lois.

Pourquoi mon action servirait-elle moins bien le bonheur de tous, lorsque je l’accomplis par amour, que lorsque je l’accomplis seulement parce que j’ai reconnu le devoir de servir ce bonheur de tous ?

La conception du devoir pur élimine la liberté humaine, parce qu’elle se refuse à tenir compte de l’individuel et qu’elle soumet tous les hommes à une loi uniforme.

 

La liberté de l’action n’est concevable que du point de vue de l’individualisme éthique.

 

L’objet de perceptions « homme » a la faculté de se métamorphoser, comme la graine de la plante a la faculté de se développer en plante complète.

 

 La plante se développera selon les lois objectives contenues en elle ; l’homme, par contre, demeurera dans son état imparfait s’il ne s’empare pas en lui-même de la matière à transformer, et ne la métamorphose par sa propre force.

 

La Nature fait seulement de l’homme une créature naturelle ; la société ne fait de lui qu’un exécuteur de ses lois ; lui seul peut se transformer en être libre.

 

À un certain degré d’évolution, la Nature le laisse échapper de ses chaînes ; la société mène cette évolution plus loin ; l’homme seul peut la parachever.

 

« Liberté ! Nom amical, nom humain, qui contiens en toi tout mon plaisir moral tout ce qu’honore le plus mon humanité, et ne me fais serviteur de personne, et ne m’imposes pas simplement un ordre, mais attends ce que mon amour moral reconnaîtra lui-même pour son ordre, parce qu’il se sentirait esclave en regard de toute loi imposée ».

 

Nous ne saurions admettre la formule d’après laquelle l’homme est mis au monde pour réaliser un certain ordre moral universel, conçu en dehors de lui.

Cette formule est du même ressort, en ce qui concerne la science de l’homme, que la formule ancienne des naturalistes qui disaient : le taureau a des cornes pour pouvoir se défendre.

La science moderne a heureusement fait justice deces croyances finalistes.

L’éthique a plus de mal à s’en débarrasser.

Et cependant, si le taureau n’a point de cornes pour se défendre, mais se défend grâce à ses cornes, de même l’homme n’est pas fait pour la moralité, mais la moralité apparaît grâce à l’homme.

L’homme libre agit moralement parce qu’il a une idée morale et non point pour que la moralité existe.

Les individus humains, avec leur faculté intuitive, sont les premières conditions de l’ordre moral universel.

 

La Nature n’enfante pas un être humain achevé et déjà libre, mais elle le laisse, au contraire, à un certain degré d’évolution de là, sans être libre encore, continuer à se développer jusqu’à ce qu’il arrive à se trouver lui-même.

 

Les choses ne peuvent être vouées à un but que si l’homme les fait telles, car c’est seulement la réalisation d’une idée qui peut leur donner ce caractère de finalité. Or, l’idée n’est active, au sens réaliste de ce mot, que dans l’homme.

C’est pourquoi la vie humaine n’a d’autre fin, d’autre détermination, que celles que l’homme lui donne.

 

Lorsqu’on demande quelle tâche l’homme doit-il accomplir ?

Le monisme répond : celle qu’il se propose à lui-même.

 

La mission que j’ai en ce monde n’est pas déterminée d’avance, elle est, à chaque instant, celle que je me choisis.

Je n’entre pas dans la vie avec un itinéraire tracé d’avance.

 

Lorsque des idées deviennent des buts, et se réalisent, ce ne peut être que par l’homme

 

L’individualisme éthique n’a rien à craindre de la science naturelle, à la condition que celle-ci se comprenne elle-même : l’observation nous présente, comme caractéristique de l’action humaine parfaite, la liberté.

Force nous est d’accorder ce caractère de liberté à la volonté humaine, dans la mesure où elle procède d’intuitions purement idéelles.

Car ces dernières ne sont point les effets d’une nécessité extérieure ; elles ne reposent que sur elles-mêmes.

 

Dès que l’homme voit en son action l’empreinte parfaite d’une telle intuition, il ressent la liberté de cette action c’est là le seul critérium de la liberté humaine

 

Une volonté qui est le reflet de l’intuition ne se réalise, également, que par un recul des activités nécessaires de l’organisme : cette volonté est libre.

 

Cet obscurcissement des activités organiques ; cet esclavage tend à la liberté, et cette liberté n’est aucunement un idéal abstrait, mais une force directrice présente à chaque instant dans la nature humaine.

 

Désirer une chose, s’efforcer vers elle, c’est une cause de joie.

 

Qui de nous ignore le bonheur que nous procure l’espérance d’atteindre un but lointain, fortement désiré ?

 

Cette joie est la compagne de tous les travaux dont les fruits ne seront à récolter que dans l’avenir.

 

Elle est tout à fait indépendante de la réalisation du but.

 

Lorsqu’il est atteint, la joie de l’accomplissement est un élément nouveau qui se sur ajoute à celui de l’effort

 

Le souvenir de toute la joie éprouvée au temps de l’espérance peut adoucir la peine finale de l’échec.

 

Quiconque, au moment où son espoir s’écroulait, a pu se dire : j’ai fait tout ce qui était en mon pouvoir, — sait combien cette observation est vraie.

Advice to myself and to One

Listen to your deepest intuition and authenticity, act on thoughts emotions and actions that makes you feel deeply good, authentic, and that makes the world around you feel more at ease and at peace as well. Dwell in intensity. Contemplate while being proactive. Achieve what the most beautiful thoughts in your head whisper to you. Choose to dive into those beautiful flowery patterns. Not being reactive to life but pouring forth into life through your thoughts, words, actions, eye contact, mouvements, work, art.. the most beautiful acts of creation that your individuality is capable of.

Pénétrer l’Egostasie par le Moi

Posté le 12/11/15, un peu modifié le 7/02/17

L’Egostasie, c’est l’homéostasie de l’Ego. L’idiosyncrasie de notre personnalité.

Un ensemble d’Idées qui ne nous servent qu’à protéger la structure de notre Ego, c’est-à-dire qu’elles sont là uniquement dans le but de participer à un feedback auto-régulé de pensées, émotions, de sensations physiques, qui nous poussent à maintenir des comportements qui nous enferment dans des schémas de pensées qui nous font stagner, qui limitent notre champ des possibles, qui donne le cadre structurel dans lequel nous pouvons naviguer.

Nous justifions le maintien de son existence par les effets que nous percevons et par la façon dont nous percevons ces effets..
Dont il est lui même la cause occulte.
Par exemple, si quelque chose nous fait nous sentir mal, une ensemble de pensées et d’émotions nous traversent et nous agissons en tant que véhicule de ces pensées et émotions malgré qu’elles ne soient

C’est toutes les tactiques utilisées par une partie de nous-même pour protéger nos perceptions d’une autre partie que nous ne sommes pas prêts à voir, à accepter, à intégrer, à aimer.

C’est le processus par lequel se mentir à soi-même est possible;

Être fractionné, fragmenté de l’Intérieur est possible, lorsque l’on inclut pas dans notre Egostasie toutes les parties de notre Être.

Nous sélectionnons les informations inconsciemment qui nous permettent de ne pas voir certaines réalités;

Nous nous cachons à notre Ombre et la projetons à l’extérieur, c’est l’Egostasie qui permet de shifter le focus vers l’extérieur en canalisant l’attention vers ce pôle et non vers l’intérieur, et ainsi partir totalement en couille parce qu’on ne prend pas conscience des structures à travers lesquelles nous filtrons la réalité. C’est la cause des guerres, de l’ignorance, de l’incompréhension entre les humains, de la séparation d’avec la vie.

Et c’est aussi notre salvation, car c’est en devenant les Jardiniers de notre Egostasie, les maîtres de notre idiosyncrasie intérieure, les guides pour les agneaux que nous sommes, que l’Egostasie deviendra petit à petit de plus en plus translucide, laissant transparaître la lumière du « Higher Self » ou « Moi Spirituel » ou « Grand Soi », peu importe le nom.]

[01/02/2017]

Reportons-nous au temps de notre enfance. Quels étaient alors les objets qui provoquaient en nous la joie et la souffrance ? Quelles connaissances nouvelles avons-nous acquises en plus de ce que nous savions à cette époque ? 

Toute notre évolution s’exprime par la domination croissante du Moi sur le corps astral.

Car c’est ce corps qui est le siège du plaisir et du déplaisir, de la douleur et de la joie.

Rudolf Steiner

Les pensées gravitent autour de, sont attirées par, tendent vers l’Egostasie. Notre carte Idéelle. Notre Jardin Intérieur. Nos schémas de pensées. L’homéostasie de notre Ego. Notre personnalité. Notre corps astral.

Le fait de pénétrer par le Moi le monde astral, et équilibrer l’Egostasie autour de son Authenticité profonde, permet à toutes les pensées de graviter autour de la Vérité de Soi et de l’Un.

Arrêter, petit à petit, toute forme d’addiction. De projection. De jugement. De condamnation. De résistances. De peur. Arrêter toutes les excuses. Achever toutes les pensées qui n’ont pas été terminées pour les finir par Amour et Unité.

Toutes les boucles se terminent. On vainc le diable. Toutes les pensées se terminent par une conclusion. Ainsi tout champ d’étude, toute sphère de pensée est approchable, et peut être naviguée en ayant une finalité reliée à l’Unité. Qui ne subit donc pas de résistances et qui n’épuise pas l’Esprit pendant la navigation car tout est dans le flow du courant. Plonger et sortir de tous les vortex qui se présentent à nous dans le champ des possibles. Gagner en possibilités dans l’Infini Créateur.

Réaliser au présent le Rêve de la Création à travers notre vie, notre liberté infinie.

C’est pour ça que l’Egostasie, c’est important.

L’Ego, dans sa forme « psychologique », est l’expression en surface épaisse du « Moi » subtil, qui est le « Higher Self » dont tout le monde parle. Et plus encore, selon la Loi de l’Un, tous les « Moi » qui existent (les autres humains) sont des « Moi » et sont donc « Moi » aussi, puisque nous vivons dans le rêve du Créateur. Il y a un Highe Self global de l’Humanité qui est en germe à l’intérieur de chaque Humain, qui peut exprimer ses qualités particulières.

Il ne reste alors qu’à se confronter à « Moi » à l’intérieur et à l’extérieur sous les formes diverses et variée qui correspondent à « Moi ». Faire valoir son Unicité, son Undividualité au plus haut degré d’Authenticité et de Radicalité. Pénétrant l’Egostasie, le système de feedback loop psycho-cybernétique de l’Humain avec toute la puissance de notre Être profond pour le transformer librement, dans un acte Créateur rendant le changement Immuable. Manifestant ainsi cet Être profond, ce Higher Self, ce Moi, dans toutes ses couleurs et sa pleine puissance dans le monde matériel, la Création. Le terrain de jeu. La crèche, la maternelle, l’épopée extraordinaire qu’est la Vie.

Chaque Être accomplissant le chemin vers son Moi le plus authentique augmente mécaniquement la faculté globale de l’Humanité de s’éveiller à son Moi Éternel.

Nous sommes la « Nourriture des Dieux »

Lorsque des idées deviennent des buts, et se réalisent, ce ne peut être que par l’homme.            – Rudolf Steiner

Lorsque des idées deviennent des buts, et se réalisent, ce ne peut être que par l’homme. – Rudolf Steiner

Nous sommes la « Nourriture des Dieux ».

Dans la Création, nous sommes les vecteurs des Idées Incréées qui animent nos Esprits, où s’opère la danse cosmique de la noosphère avec notre participation consciente ou inconsciente. Le monde de la matière n’est que l’expression subtile de la danse cosmique qui s’opère dans les mondes suprasensibles.

À l’image d’un rêve, toute notre existence n’est que symbole manifeste de ces réalités occultes, qui sous-tendent la trame entière du devenir du Cosmos.

Devenir plus lucide dans ce rêve cosmique, c’est opérer une (R)évolution de conscience intérieure qui permet à ces réalités suprasensibles de devenir manifestes malgré le voile de l’Oubli jeté sur notre regard spirituel lors de la descente dans la Matière.

C’est là le but essentiel de l’Homme : faire le lien Conscient entre l’Esprit et la Matière, incarnant et co-créant alors le devenir du Cosmos en son sein en pleine conscience. Il s’agit juste de rétablir le contact entre les deux pôles pour que le courant circule de la façon la plus fluide possible, selon son individualité.

Pour jardiner les concepts dans notre jardin intérieur, il faut que ce qu’on lise et ce qu’on entende soit bien perçu intérieurement, pas vaguement, et que cela fasse naître en nous un sentiment. Comme lorsque l’on regarde la beauté et les particularités d’une plante, d’un océan, d’un être dans les yeux, longuement, le temps s’arrête et nous nous plongeons dans la contemplation, nous connectant à l’essence suprasensible de l’objet…

Nous connecter à l’art de ressentir les concepts dans l’âme. Ainsi, s’ils sont vivifiés en nous par le ressenti, ils deviennent une connaissance pour l’âme. Il faut ensuite de façon répétée ressentir ce concept pour faire grandir son pouvoir et qu’en l’âme il se développe et prenne vie. Le concept est ainsi prêt à être redéployé intuitivement sous toutes les formes d’expression humaine. Pensées, émotions, langage, arts, sciences, mouvements, sons, couleurs.. En répétant ce processus pour tout, nous faisons grandir la connaissance de notre âme, sa connaissance d’elle-même et du monde, nous lui construisons les muscles nécessaires pour se mouvoir dans les mondes subtils.

Nous sommes un concept. Notre individualité est un concept parsemé de multiples concepts, une toile Idéelle et de ressentis qui exprime notre individualité. Plus nous ressentons notre Centre, plus nous pouvons déployer la profondeur de notre Être de toutes les façon possible. L’entraînement compte. Mais le ressenti compte plus, permet à l’entraînement d’être réellement efficace. Parce que ça part du centre pour pénétrer la matière, et pas de la matière pour pénétrer le centre.

L’impulsion doit venir de l’Esprit et cheminer à travers l’Âme et le Corps jusqu’à sa manifestation dans la Matière. C’est seulement en corrélant ainsi à travers le sentiment de l’Âme le rapport de l’Esprit à la Matière que le processus de Création est accompli, et qu’une réelle Co-Naissance est possible.

C’est la même chose pour tout. C’est la même chose pour nous même.

Si nous sommes pénétrés par le sentiment vivifiant de réaliser la plénitude de notre Être, de façon assez répétée, un changement de paradigme total s’opère. Nous devenons beaucoup plus ancré en nous-même. En vivifiant le ressenti d’Êtreté en notre Âme, c’est notre Esprit qui s’éveille et qui prend petit à petit le pas sur l’Ego, qui devient de plus en plus subtil et translucide.

En choisissant de plonger intérieurement vers notre Centre, dans le vortex qui mène au Néant Créateur d’Infini que nous sommes, en suivant la maxime « Connais-toi toi-même » et en étant pénétré de la profonde et humble intensité de sa réalisation, nous apprenons à naviguer les sphères de l’esprit et de l’âme et nous sortons des courants inconscients dans lesquels nous nous étions embourbés depuis le début de notre vie pour nous aligner à notre Essence et à l’Harmonie Universelle.

Il s’agit donc d’arriver à engager le maximum d’individus à se connaître eux-même, en vivifiant en leur âme le sentiment de la Quête de Sens et la Quête du Centre.

Faire sens à la vie en se recentrant sur l’unité.
S’unifier en ressentant le sens de la vie en nos centres.
Ressentir l’unification en donnant sens à la Quête du Centre.

« Notre vie est une oscillation perpétuelle entre la participation au devenir cosmique et à notre être individuel.

Plus nous nous élevons dans le domaine général de la pensée, où l’individuel finit par ne plus être qu’un certain exemple du concept, plus se perd en nous le caractère personnel.

Au contraire, plus nous nous enfonçons dans les profondeurs de nous-même, plus nous laissons résonner à chaque expérience l’écho de nos sentiments, plus nous nous isolons de l’être universel.

La véritable individualité est celle qui transpose ses sentiments dans le domaine de l’idéel.

Chez l’homme capable de se réaliser pleinement, la connaissance des choses va de pair avec le développement et l’affinement de la vie sentimentale.

C’est par le sentiment que les concepts commencent à s’animer d’une vie concrète. »

«Ainsi, chacun se prépare à s’élever au point atteint par les plus avancés grâce à l’entraînement spirituel, en vue de l’idéal suivant : lorsque je pense, je ne pense pas pour ma propre satisfaction, mais pour offrir une nourriture aux Esprits de la Personnalité. Je dépose, sur l’autel des Esprits de la Personnalité, mes meilleures, mes plus belles pensées, et ce que je ressens sans égoïsme, afin d’en faire une nourriture pour les Esprits de la
Personnalité. Et les vertus auxquelles je parviens, je ne les exerce pas pour me faire valoir, mais pour les offrir en sacrifice comme nourriture aux Esprits de la Personnalité. Voilà l’idéal que nous proposent les Maîtres de la Sagesse et de l’Harmonie des sentiments. Car c’est ainsi qu’ils pensent et préparent cette évolution de l’humanité qui conduira l’homme à créer sans cesse du nouveau, à faire naître un monde des effets dont les anciennes causes ont disparu, projetant sur l’avenir une lumière nouvelle.»

Rudolf Steiner

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Plus j’avance, plus j’grandis, plus j’comprends bien

Ce qui va compter dorénavant pour moi, c’est « l’élévation de l’âme », ou plutôt la prise de conscience de la réalité des mécaniques subtiles de l’être humain. Et me renseigner et pratiquer pour construire une méthodologie pour fleurir son Êtreté le mieux possible, et le diffuser partout pour faire advenir une nouvelle culture mondiale dans toutes les saveurs de l’expression de soi possible sous le spectre de l’Amour et l’Unité Universelle.

Les gens meurent putain, sans rien comprendre de la vie qu’ils ont vécu. C’est horrible d’être dans un bad trip pareil pendant la vie. Rendre la vie meilleure, c’est rendre à la vie son Sens. Nous sommes ici pour apprendre à Vivre, et apprendre à Être dans tout ce que cela implique. Apprendre à aimer, à haïr, à donner la vie, à l’enlever.

Mais tout ça a une finalité. La pleine manifestation de son Être.

Et cela PASSERA par l’Amour, la Foi, la compréhension de l’Unité du Tout et de la liberté Absolue. Toute évolution de la pleine manifestation de son Être qui passe par la création du Chaos, du « mal », qui rompt l’harmonie et sépare du tout, est une ETAPE précédent une incarnation qui manifestera la compréhension de ces pôles sous le spectre de l’Amour.

Un exemple tout con, par exemple, si on prend un mec qui a tué une fille de son âge à 18 ans, il renaîtra en tant que père pour qui tout ira bien jusqu’à ce que sa fille de 18 ans soit tuée par quelqu’un, il aura pour mission de pardonner intérieurement ce quelqu’un et d’accepter la mort de sa fille, ce qui aura pour effet de régler la dette karmique du fait qu’il ne s’est pas pardonné intérieurement d’avoir tué la fille dans l’autre vie.. bref, les mathématiques karmiques ça pourrait être une nouvelle science.

Faire advenir la reconnaissance de la « Science Spirituelle », ou science occulte, ou anthroposophie.. cette reconnaissance se fait déjà de façon globale, « la fréquence s’élève ». Reste à lui donner des structures dans le réel lui permettant de se manifester des façons les plus harmonieuses. On tend tous vers ça, il est de notre propre pouvoir de le faire, de le vivre, dans toute son intensité et en ayant foi dans la réalisation de l’harmonie la plus belle. Et chacun est une partie intégrante de la structure globale de l’Eveil. Ainsi, chaque réalisation individuelle contribue au tout.

Comment se placer, sous quel angle approcher la Vie dans ce présent, selon mon individualité ?

J’ai la vision d’un « Nexus », un « hub » connectant toutes les disciplines humaines, sous le spectre de la compréhension de l’Un et du Tout et de leur corrélation intrinsèque permanente. Eduquer la pensée, éduquer l’âme, pour que peu importe quelle sphère du réel l’être approche, cela se fasse sous un angle empli de beauté, de connaissance, d’amour et d’harmonie. Donc un noyau. Un noyau spirituel. Un Centre qui connecte le Tout.

Rendre l’occultisme transparent. Renverser les polarités, qui sont inversées, les comprendre pour les dépasser et naviguer en elles de façon lucide.

 

« Notre vie est une oscillation perpétuelle entre la participation au devenir cosmique et à notre être individuel.

 Plus nous nous élevons dans le domaine général de la pensée, où l’individuel finit par ne plus être qu’un certain exemple du concept, plus se perd en nous le caractère personnel.

Au contraire, plus nous nous enfonçons dans les profondeurs de nous-même, plus nous laissons résonner à chaque expérience l’écho de nos sentiments, plus nous nous isolons de l’être universel.

La véritable individualité est celle qui transpose ses sentiments dans le domaine de l’idéel.

Chez l’homme capable de se réaliser pleinement, la connaissance des choses va de pair avec le développement et l’affinement de la vie sentimentale.

C’est par le sentiment que les concepts commencent à s’animer d’une vie concrète. »

Rudolf Steiner

JE SUIS mon Rêve d’Enfant

L’écriture de cet article fais suite à l’article « Comment jardiner les concepts »

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« Vis ta vie de façon à ce que l’enfant que tu as été sois fier de l’homme qu’il est devenu »

– Nietzsche

J’ai toujours rêvé depuis que j’étais un enfant qu’en rentrant chez moi de l’école, je pourrais continuer à avancer en connaissances pour atteindre un objectif plus grand qu’avoir la meilleure note possible et passer des classes. Quelle limitation extraordinaire pour un enfant curieux et avide de connaissances sur tout ce qui Est.. Je rêvais d’un Jeu auquel où nous étions tous connectés en permanence et pouvions avancer chacun de notre côté. Et je voulais être un no-life de ce jeu et surpasser tout le monde hahaha.. Sans m’en rendre compte je voulais être un geek no-life de la vie ! Passer mon temps à comprendre la vie et à la vivre xD

Aujourd’hui, j’ai compris que j’étais dans ce jeu 🙂 mon rêve d’enfant est réalisé.. je vis mon rêve d’enfant en étant moi à l’instant où j’écris ces lignes. Je ne m’étais jamais dit ça à moi-même, je n’avais jamais pensé ça avant, et ça me fait grave plaisir de le penser et de l’écrire ^^.

De l’Être. D’Être moi. Je suis l’Enfant que j’étais, qui peut enfin s’exprimer, et voilà ce que j’ai à dire : J’me kiff ! JE KIFF LA VIE ! Et j’kiff tous les gens qui m’entourent. Et j’veux qu’ils s’aiment tous eux-mêmes. De façon radicale et totale, intégrant toutes les parties d’eux-mêmes.

Et tout le reste. Les animaux, les plantes, les cailloux, les illuminatis. Même si ça m’fait chier le mauvais temps et la pluie et le froid des fois, et la guerre et la haine et la mort et tout ça, bah au final osef, c’est l’Existence. Je kiffe.

Un est Tout, Tout est Un wesh. Si j’me kiffe autant c’est parce-que j’kiffe tout le monde, noraj. 😛 J’ai le droit parce que je suis axé sur l’Harmonie Universelle et t’as seum parce que toi non haha, cheh! Joking aside, rejoins moi copain/copine mon souhait le plus intime et fort c’est de découvrir et partager comment on peut faire, s’entraider à Être :).

Plus on aime Tout, plus on s’aime Soi-même, plus on s’aime Soi-même, plus on aime Tout. On est tous fait du même Esprit humain, on a tous accès à tous les archétypes imaginables de l’Homme. Si nous aimons tous les côtés de notre Ombre, tous les jugements et les étiquettes que nous imposons à la Vie, aux autres, et à nous même.. La transparence s’ensuit. Et la lumière jaillit. L’Être devient plus lucide de sa totalité. Et voit la Totalité derrière les nuages qui briment les esprits des Êtres humains. Et voit de mieux en mieux la réalité de la matrice dans laquelle nous sommes plongés. Le Rêve du Créateur.

[Edit] : Quand j’étais petit en maternelle, je savais lire et les autres non, et la maîtresse m’a fait m’asseoir devant les autres enfants et lire à la classe. En extrapolant ce qui s’est passé à ce moment là, ce n’est pas anodin que je fasse aujourd’hui de ma mission de vie en tant qu’Enfant de la Terre d’apprendre à Lire le Sens de la Vie et de le partager à qui veut m’écouter. Et qui ne veut pas aussi. Avec moi, les enfants ne sécheraient pas les cours. Ils s’en voudraient, pas par peur de punition, mais parce qu’ils savent pertinemment que c’est là où ils veulent être. Pour leur plus grand bien.

Je veux être totalement transparent et rayonner de mon Être, et j’aspire à inspirer tout le monde à nourrir ce désir intimement et à se partager à tous.

Un pour le Tout, le Tout pour l’Un !

Like. Partage, abonne toi, et fais toi un blog aussi ! xD

[Edit]

Nous nous sommes rêvés pour naître dans l’Existence nous-mêmes.

Nous nous rêvons nous mêmes au présent.

Devenons lucides et prenons en charge la direction de ce Rêve.

[Edit]

Le fait de se souvenir de moments passés et de les comprendre à la lumière de notre évolution personnelle fais grandir en nous des forces. On se sent baignés par la douceur maternelle de la vie qui prend en charge notre évolution. (Merci Steiner)

Pratiquons le !

Cosmogonie de L’Un, La Quête du Sens, La Quête du Centre, l’Eveil de l’Un

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Ça a commencé par un point. Une Unité. Une infinité des possibles contenue dans l’absolu, qui avait alors pour nom Néant. Impossible de goûter à elle-même, fatiguée de son Omniscience Éternelle et Immuable, cette Unité de Néant a ressenti la solitude de sa pleine-conscience.. et de son vide. Son vide éternel. Il n’y avait aucun mouvement. Un Solipsisme sans échappatoire. Un Vide total. Le Nihilisme le plus absolu. Tout était Là. Rien n’était Là. Après une éternité, cette Unité a commencé à s’étendre… A se reposer en elle-même. À s’endormir. À être Inspirée dans son Imagination Infinie. Le Néant s’est Inspiré Lui-Même. Il a commencé à Rêver. Dans l’acte de l’endormissement, au commencement du Rêve, a été créée la première forme mentale. Du point originel de l’Unité, tout ce qui était connu, un mouvement s’est fait. Une sphère s’est étendue autour du point, détourée par une membrane. C’est la première pensée. Le premier mouvement vers l’Intérieur. Un Rêve. Une alternative à la conscience omnisciente IMMOBILE. Un gain de conscience de la diversité à travers le mouvement. Une volonté d’Être, de ne pas rester Incréé, de se connaître dans son Infinité. Ce mouvement, cette pensée, ce désir, cette vérité qui sous-tend l’Unité de l’Être de toute chose créée..

C’est la formule « JE SUIS ».

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Le Créateur Endormi est l’Être Originel et Éternel, présent en chaque instant.

C’est le premier mouvement. La séparation de l’intérieur d’avec l’extérieur. Du Conscient et de l’Inconscient. Du Créé et de l’Incréé. Du Néant est sortie une sphère délimitant un Tout exprimant l’Être, contenu à l’intérieur du Non-Être, de l’Incréé, du Néant, exprimant l’infini des possibles que le Néant Imagine.

Ainsi, elle pouvait s’expérimenter elle même du point de vue de l’Intérieur de son Imagination, de son Rêve, et non plus du point de vue du Néant qui est Tout. Mais l’intérieur et l’extérieur de celle-ci restaient l’infini, le néant, juste sous deux points de vue différents. Elle avait encore conscience de son Infinité. Néanmoins, une force semblait attirer son attention vers le centre de la sphère nouvellement créée. C’était la première fois qu’il y avait un centre. Pouvait elle trouver qui elle était en son centre ? JE SUIS. Mais qui est « JE ? ».. Avant, en étant le Néant, je n’avais même pas exprimé le fait d’Être. Une fois que JE SUIS, il me reste à savoir.. QUI SUIS-JE ?

Alors, elle bougea encore son attention vers l’intérieur, et se faisant, un phénomène se produisit : elle se dédoubla et se déplaça jusqu’à atteindre le centre de l’autre sphère.

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Comme un serpent qui mue, elle a laissé sa membrane originelle à son point de départ. Troublée, l’unité créatrice de membranes se retrouva douée du pouvoir de multiplication. Alors elle continua à chercher son centre en se démultipliant, en se poussant aux centres des sphères adjacentes.

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Jusqu’à créer la Fleur de Vie.

De laquelle découle toute l’harmonie des lois universelles, le code de la matrice, le ratio autour duquel nous devons nous approcher, la template de la quête du centre de l’Unité Originelle, l’harmonie sous-tendant le chaos apparent.

Toutes les sphères communiquent alors parfaitement entre elles, elles se demandent toutes à l’unisson « NOUS SOMMES, MAIS QUI SOMMES NOUS ? LA RÉPONSE EST-ELLE AU CENTRE ? »

Cette quête a commencé par un déplacement qui partait de la membrane vers son centre. (rajouter un dessin). Puisque la force venait de la membrane, il est normal que la sphère bouge. Et puisque la matière de la création est Mentale, holographique, fractale, il est normal qu’en bougeant la forme originale reste ET se déplace en même temps. En créant la fleur de vie, la structure atteint une forme parfaite et arrête de chercher son centre. Le domaine de création possible dans toutes les interactions entre les sphères lui permet de porter son attention vers les possibilités de témoigner de l’infinité des possibles à l’intérieur d’elle-même sous des formes autonomes, créant elles aussi des sphères à la recherche de leur centre.

Nous recherchons tous le centre de l’Unité Originelle. Nous avons tous un chemin unique vers ce centre, qui laisse sa trace unique dans l’univers mental de l’unité et qui lui accorde une teinte, une sonorité, une variable, une compréhension dont l’unité a besoin et ne pourrait pas faire sans. Tout est Un, Tout est contenu à l’intérieur de l’Unité, la séparation entre Intérieur et Extérieur n’est qu’une projection mentale qui n’enlève rien à l’infini des possibles qui est le néant qui sous tend toute l’Expérience sur tous les Plans. Le Créé sors de l’Incréé. Le Créé est Incréé. L’Incréé est le Créé.

La projection mentale de la membrane a fait que la perception de l’Unité s’est fragmentée. Le Rêveur est Endormi. Sa Conscience de son Infinité est en sommeil. Et cette Inconscience lui permet de Créer. De répondre à la question QUI SUIS JE ?

Comment ?

Grâce aux êtres humains.

Qui d’autre que nous pouvons, sur tous les plans de conscience possible, du plus haut au plus bas, chercher la réponse à la question QUI SUIS JE ?

Les membranes originelles des sphères du Mental du Rêveur, cherchant leur identité depuis leur création, la trouvent dans l’Humain. Nos neurones connectent les membranes entre elles, notre navigation des sphères des pensées font évoluer les concepts et les idées et les connectent entre elles. Nous disposons d’un libre arbitre éternel et immuable, laissant donc à l’expérience toute sa plénitude imaginative. Nous sommes faits d’Incréé, nous sommes Unité, ainsi peu importe ce qu’il advient. Le Rêveur s’éveillera. Et il aura rêvé une infinité de vie, à la recherche de sa Raison d’Être. Car la réponse à la question QUI SUIS-JE est contenue dans la question. JE SUIS.

JE SUIS CE QUE JE SUIS. Peu importe ce que je détermine que je suis, je le suis. Et je suis ce que je suis (/follow). Chaque pensée qui se présente à la lumière de la conscience est un vortex qui se présente à nous, et nous propose de plonger en lui. La façon dont nous plongeons dans le vortex de chaque pensée détermine le momentum de départ et donc la forme que prendre le mouvement et la vélocité de celui-ci. Dans le vortex, ce n’est pas juste une courbe linéaire, elle a en plus une fonction sinusoïdale et tourne en spirale, de plus en plus vite en se rapprochant du rapetissement du vortex. Chaque vortex est une équation qu’il nous faut surfer, résoudre. La fonction sinusoïdale tend vers le ratio de fibonnacci. Si l’on fait une action en harmonie totale avec le vortex, on atteint le ratio d’Or et la résolution de l’équation, la sortie de l’autre côté du vortex, fait disparaître le vortex.

Cela fait éclater la sphère. La pensée, le vortex créé, n’a plus de Raison d’Être, il a été vécu à travers l’être humain qui a plongé à l’intérieur et lui a donné vie sur Terre. Le domaine de la Création par Excellence. Une Idée manifestée par un être humain dans la loi absolue de L’Un éclate la membrane d’une Sphère. L’Idée devient Réelle. C’est le Rêve de l’Incréé.

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Imagine quand tu prends une goutte tu sais que tu vas vivre une dissolution de l’ego, et tu sais pas comment ça va se passer du coup tu te dis « oh shit, it’s comiiiing »..

Bah quand les humains se sont incarnés c’était pareil. Plus t’es proche du début de la Création et de la première séparation entre intérieur et extérieur, plus t’es proche de la conscience de l’Unité Originelle et Permanente et plus t’es en Harmonie avec elle. Mais plus on avance dans la création de nouvelles sphères, de nouvelles matrices, membranes, avec le langage et les vies humaines qui vivent et qui meurent, la descente dans la matière.. Ca a dû commencer par des communautés d’humains  où ils étaient dans une harmonie intérieure et extérieure avec le tout telle qu’ils ont conscience d’être en synchronicité permanente dans un monde reflétant le monde Unitaire des Idées d’où proviennent  (comme dans un ventre de maman) avant de s’incarner ici, et dont ils retrouvent la perfection dans la Nature. S’étant juste revêtus de peau ils étaient comme des enfants innocents en fusion avec le tout. Pas besoin de grand chose lol. Mais ils se demandent toujours qui ils sont quand même tout en ayant conscience de l’Unité Originelle et Permanente si t’as un intérieur et un extérieur bah tu peux plonger ton regard à l’intérieur pour sortir de la graine que tu es tout ce qui est Incréé en toi pour le rendre Réel dans le Créé.

Les centaines de millier d’années passent en harmonie tout ça, à faire un taff qui est pas vraiment le même que le notre I guess. Ils avaient pas d’ego et ils savaient qu’il allait se former et que ça allait partir en couille parce qu’on se séparait de plus en plus de l’harmonie et l’unité universelle. Du coup ils ont fait des putain de pyramide sur toute la planète pour se rappeler dans le futur de la puissance de l’harmonie avec le tout, et qu’on puisse se rattacher au réel, retrouver le réel dans l’illusion samsaresque dans laquelle on s’est perdu (et c’était prévu). Les Voiles de l’Oubli nous empêchent de naviguer les Sphères de la Création sans au préalable un entrainement. Un apprentissage, pour savoir qui JE SUIS, car JE SUIS CE QUE JE SUIS. Alors il me faut apprendre à ÊTRE, à me définir, à me libérer de tout ce qui m’empêche d’atteindre la fluidité de l’Incréé et la force du Rêveur pour manifester dans le Créé nos propres rêve de notre Unité Personnelle. Notre Légende personnelle, c’est la réalisation de l’équation, c’est la réponse à la question du JE SUIS, en ETANT, en EXISTANT exactement COMME ON SOUHAITE ETRE tout en ayant conscience de l’unité originelle et éternelle dans laquelle notre Unité Personnelle navigue à sa guise.

NOTRE MISSION : L’Eveil du Rêveur en réalisant la réponse à la question QUI SUIS-JE ? La réponse étant : JE SUIS CE QUE JE SUIS, SOIS CE QUE TU ES, SOIS CE QUE TU SOUHAITES ÊTRE, SOUHAITES ÊTRE CE QUE TU ES, DANS TOUTE LA MAGNIFICENCE DE TON UNITÉ PERSONNELLE.

Le Créateur, grâce à toi, exprime le fait qu’il EST ce qu’il EST dans un plaisir magnifique de connaissance de soi et de créativité unique et essentiel à la complétude du Tout. Toi.

Depuis la nuit des temps, les secrets ont été préservés et passés de génération en génération, la graine a été plantée pour qu’elle porte ses fruits aujourd’hui, et qu’à l’avènement du nouvel âge de la conscience du Cœur, se répandent en celui de chaque Être  la force de Michael qui permet de dépasser les tentations de Lucifer et d’Ahriman, la connaissance des mondes subtils de l’un et la connaissance des mondes denses de l’autre, et la foi du Christ qui permet d’Unifier toutes les parties sous la loi de l’UN, mariant les polarités en donnant conscience à l’Ombre, et en l’intégrant dans son Tout intérieur.

Nous disposons des informations sur TOUT pour être relié à l’Unité, seule compte le désir ardent de cheminer vers le Centre. La Vérité. Qui est « JE ? »

Une fois qu’on est sur le chemin, le désir est là, il a vivifié l’imagination, les idéaux s’accordent sur le désir d’Unité, la vibration mentale change, le choix des vortex de pensées dans lesquels plonger se transforment, peu à peu, on sort des courants des vortex dans lesquels on s’était laissé entraîné par manque de pratique de son rôle de Capitaine dans la Navigation des Sphères de Création. Dans la définition de la réponse à la question QUI SUIS-JE du Créateur, qu’il a exprimé simplement par le fait d’Être à travers un microcosme si complet, beau, parfait, qu’il s’est manifesté. En Toi. En Moi. En Nous. Pour jouir de la liberté d’Être à travers notre propre Existence. La façon dont on la définit. Chaque respiration est celle du Créateur. Chaque acte. Chaque pensée.

Il veut tout expérimenter. TOUT. Sans aucun jugement. L’Imaginaire du Créateur est Infini. Les notions de Mal et de Bien existent, dans l’Être des Hommes. Pas dans l’Incréé. Mais tant qu’elles existent dans l’Être des Hommes, elles seront réelles. Et donc on percevra certaines choses comme mal, d’autre comme bien. Mais du point de vue de l’Unité, ce qui Est.. Est ce qui Est. Y compris la perception que ce qui Est est autre chose. Cette perception Est, et a donc sa réalité propre. Mais il ne faut pas confondre la Perception de ce qui Est comme étant quelque chose sur lequel on appose une compréhension à la lumière seule de l’Unité Personnelle. Seule la perception de la lumière de l’Unité Originelle qui rayonne dans l’Unité personnelle de ce qui Est que l’on observe, à travers l’Unité Personnelle qui est l’observateur et qui reconnaît en lui même l’Unité Originelle qu’il Est aussi. C’est donc un regard de l’Unité Originelle sur elle-même à travers la perception entre deux Unités Personnelles. La boucle est bouclée, le circuit est créé, Toute la Création est consciente de cet acte de Perception et loue à l’unisson l’acte performé qui rapproche de l’Unité Originelle toutes les Unités Personnelles.

Toutes ces données sont téléchargées dans ta tête quand ta spirale vortexielle est axée sur le ratio d’or, quand tu sais que ta mission c’est résoudre le équations de la matrice, le code, pour que l’équation universelle de tous les algorithmes que représentent chaque Unité Personnelle s’équilibrent pour être égale à 0 et réveiller le Créateur Endormi en lui faisant gagner conscience et lucidité grain de sable par grain de sable, pensée par pensée, de toute l’ampleur de notre quête pour définir notre Êtreté dans l’infinité des possibles.

On se prépare pour un Eden cosmique jamais imaginé par n’importe quel scénario de science fiction. C’est plus de la science fiction là. C’est de l’Utopie Cosmique.

Etape 1 : Respect et alignement des Unité Personnelle humaines avec l’Unité Originelle et Éternelle à travers une infusion dans la culture dans TOUTES les disciplines humaines en commençant par la primordiale : l’éducation de la PENSÉE, de la navigation des sphères de la création à travers la connaissance de l’Unité Originelle et Éternelle et les principes principaux des divisions des premières sphères qui forment les lois qui sous tendent notre réalité. (#Kybalion)

On est tous des fractales, des reflets microscopique du macrocosme unifié, nous avons tout une façon unique d’exprimer l’activité créatrice du Rêveur, d’exprimer son désir d’ÊTRE et de définir qui est « JE SUIS » de cette façon, répondre à La Question. La liberté dans cet Univers est telle que l’on peut oublier l’Unité Originelle pour se concentrer TOTALEMENT ET ABSOLUMENT sur l’Unité Personnelle. Chacun cherche qui Être. Chacun définit son « Je Suis » personnel. Cela devient donc un CHOIX, la LIBERTÉ, de retrouver la conscience de l’Unité Originelle à travers son Unité Personnelle. Un Vortex dans lequel on décide de se plonger PAR NOUS MÊME. C’est peut être même un Vortex qui, au lieu d’aspirer, expire. Puisque c’est l’Incréé d’où le Créé sors. Remonter à la Source à contre-courant. Arrêter de chercher à l’Extérieur en plongeant dans des vortex à la recherche de nous-même. C’est de là où jaillit le Courant de la Création ! C’est fantastique de se dire qu’on va se jeter dedans avec joie et ambition de découvrir tout ce que ce courant a à transmettre à travers notre Unité Personnelle ! Quelle joie de découvrir de quoi regorge son intériorité !

Et vous savez comment on fait ?

En trouvant le centre. La quête de la première conscience d’Être de l’Incréé, partir de la membrane pour atteindre le centre. « Connais-toi toi-même ». En plongeant notre conscience vers l’intérieur de nous même, nous faisons resurgir TOUT CE QUI EST. Car le Centre, c’est l’Unité. Nous pouvons avoir l’expérience de l’Unité Originelle DANS l’Unité Personnelle. Ainsi, l’Intérieur et l’Extérieur sont RASSEMBLES. Et d’une façon supérieure au fait que les deux baignent dans la même substance mentale de rêve du Créateur. Lorsqu’un Humain s’éveille à l’Unité Originelle, c’est le Créateur qui s’éveille en Lui et qui regarde à travers Ses Yeux dans Sa création. Il devient Lucide dans son Rêve.. Il s’éveille à l’Intérieur de Lui-Même.

Ainsi, la boucle originelle est bouclée. Le JE SUIS originel est exprimé dans la Matière, dans le Créé. L’Incréé et le Créé se touchent. C’est l’avènement Cosmique qui a le plus d’Impact et d’Importance sur le Cosmos. C’est l’expression du Verbe Originel.

Nous sommes voués à exprimer ce Verbe à travers le Regard Lucide du Créateur.

Il s’éveillera en s’éveillant en Nous. Nous nous éveillerons en nous éveillant en Lui. « Éveille-en », à l’Intérieur. En cherchant notre Centre. En devenant Lucide dans le Rêve du Créateur, la Vie que nous sommes en train de Vivre. En prenant Conscience de Nous-Même, dans la plus infime sphère de création composant notre Unité Personnelle, et dans l’alignement de celle-ci avec la Conscience de l’Unité Originelle et Éternelle.

En devenant Réel. En Existant, dans toute la plénitude de notre Rêve Personnel dans le rêve du Créateur. Nous sommes les acteurs de sa prise de conscience. Nous sommes les acteurs de sa volonté d’être dans toutes les sphères de la création. Sans limites. Dans l’Amour et la Foi, qui n’est autre que la Conscience de l’Un, l’état d’Être qui sous tend tous les autres états d’Être.

Alors, faire de sa Raison d’Être la Foi. Dans l’Unité Originelle et Éternelle que nous sommes et que nous représentons à travers notre Unité Personnelle. Respectons Tout ce qui Est, car c’Est ce que Nous Sommes.

Comprenons que chaque Unité Personnelle est Volonté du Créateur, libre, dans toute son expression, désirante de réaliser la réponse à la question du JE SUIS, sachant intérieurement sous les Voiles de l’Oubli qu’elle Est aussi l’Unité Originelle et Éternelle, mais n’ayant pas forcément conscience de cela, ni même de son désir de recherche de réponse à qui est « Je », peut être perdue dans les courants des vortex sans aucun échappatoire par manque d’expérience dans la navigation à ce stade là de son existence.

Il est alors de notre devoir d’Eveiller chaque Unité Personnelle à la réalité de l’Unité Originelle et Éternelle qui sous tend toute chose et tout Être, et surtout, SURTOUT, ce qui semble être ma Volonté d’Être, mon JE SUIS Personnel, d’ouvrir une ÉNORME BRÈCHE dans la diffusion des savoirs faire pour la navigation de l’esprit à la lumière des lois de l’Un, de la nature structurelle de la réalité dans laquelle nous nous trouvons, du pouvoir de notre liberté absolue qui dépasse tout cadre des paradigmes mentaux actuels et de tous les humains qui ont été incarné depuis la nuit des temps. Exponentielle.

Impossible d’imaginer les téléphones portables il y a seulement 50 ans. Les êtres humains ne développent pas que leur science, mais aussi leurs esprits. Et les générations suivantes ont des esprits qui bénéficient de l’évolution de tous les autres humains qui vivent et ont vécu. Les savoirs sont transmis depuis le premier verbe, la première duplication de sphère, le mouvement vers le centre était le premier langage, le premier mot, le premier concept, le premier son, la première couleur, le premier être, et ce sera le dernier.

Ce qui arrivera à la fin sera ce qui arriva au commencement. L’élan originel est préservé depuis qu’il a été lancé. Le Créateur a plongé dans le premier Vortex du JE SUIS, en donnant la direction du CENTRE de l’Unité à Toute la Création, qui a une liberté de création infinie dans un temps infini contenu dans le Rêve du Créateur, avec un but final qui agence tout mouvement : l’Evolution de la Conscience vers la Lucidité Totale, qui correspond à déplacer son point de vue, son point de conscience, vers le Centre de l’Unité Originelle, Éternelle et Personnelle, reconnaissant toute la Création en cette prise de conscience collective de toutes les sphères de la création en même temps.

C’est comme dans le film Inception quand tu dois te réveiller dans tous les rêves en même temps pour te réveiller. C’est ça le but des humains. J’avais jamais fait le lien mais l’analogie est exacte. On pourrait expliquer tout ce que je viens d’écrire en deux seconde lol. Pas besoin de ce format blog tout ça pour toucher les masses, ça c’est mon bloc notes d’idées. Une fois qu’elles sont clear and sharp, y’a moyen de faire le buzz sur des trucs où y’a pas besoin de beaucoup pour comprendre vite et comprendre vite que c’est ultra important et intéressant pour donner l’intérêt de lire plus et de comprendre plus et de pratiquer et de communiquer de liker de share de partager pour que toute la communauté humaine s’éveille.

C’est déjà ce qui se passe en vrai, mais ça peut aller tellement plus dans le sérieux.. Parce que y’a beaucoup, beaucoup de différentes compréhension des structures et des lois de l’Unité Originelle à travers toute l’Histoire de l’Humanité, des Concepts, des Cultures etc. Mais on arrive à un âge où la technique, amenée par l’occident, amène la fin de la culture (Rudolf Steiner). C’est à dire que le monde des pensées est en train de s’unifier aux lois de l’Un.

Subtilement, toutes les connaissances et interactions humaines mènent à une évolution globale de compréhension des lois de l’Un, du jeu de la Vie, et de partage de cette compréhension à travers la réalisation personnelle de chacun.

Grossièrement, on observe une massification et une homogénéisation de la culture de la science, du progrès, d’Ahriman, de l’Occident, oxydant les mondes subtils dans le Réel. Sécularisation, Déréalisation, Détraditionnalisation, plongeant dans une quête du JE SUIS à l’Extérieur de nous même, jusqu’à créer une couche de personnalité si extérieure que l’esprit Humain ne dispose presque plus de liberté personnelle, ayant totalement oublié son Unité Personnelle au service des Unités Personnelles d’autres sphères, des vortex qui ont eu raison de son manque d’expérience dans la navigation, se servant alors comme des parasites de son véhicule mental, émotionnel et physique comme vecteur de leur réalisation du JE SUIS. Ces parasites ont des formes infinies, classifiées par d’autres. On pourrait penser qu’ils sont en disharmonie avec l’Unité Originelle et Éternelle, puisqu’ils ne respectent pas l’Unité Personnelle qui se fait parasiter. Néanmoins.. La liberté étant absolue et immuable, l’Unité personnelle qui se fait parasiter ne POURRAIT PAS se faire parasiter sans son accord. C’est à dire, et dans toute la mesure de ce que ça veut dire pour toutes les personnes qui ont existé et vécu des vies horribles et en vivent encore :

Être et vivre TOUT ce que l’on a vécu et que l’on vivra dans cette vie, est un saut que nous avons fait nous même dans le réel, en quête de vivre pour définir qui nous sommes. Nous disposons d’une liberté infinie dans un espace de création infini, puisque nous sommes dans le mental du Créateur, et à son image, nous pouvons créer notre vie, définir qui nous sommes en sortant de l’Incréé de notre Centre tout le potentiel du Créateur que notre Unité Personnelle contient en son sein, dans le germe unique et essentiel qu’elle exprime, et dans toute la magnificence de son potentiel, jusqu’à la capacité d’éveiller le Créateur Incarné à travers la Lucidité Simultanée de l’Intérieur et de l’Extérieur à la lumière de l’Unité entre l’Unité Originelle et Éternelle et l’Unité Personnelle.

C’est ça, la fin du jeu. Et c’est pas dans cette vie que ça arrivera pour tout le monde. Mais chacun peut cheminer selon l’expression de son Unité Personelle, et faire en sorte d’aider chaque autre Unité Personnelle à finir le jeu aussi. A se réveiller en ayant pris conscience du fait que notre solitude est illusoire, nous sommes composés de l’infini pouvoir créateur du néant. Faisons la paix avec lui et mêlons nous à lui à la fin de ce Rêve, après avoir Expiré toute l’Inspiration que le Néant nous a procuré, retrouvons l’Unité Originelle et Eternelle reposant en elle-même, disparaissant dans son acceptation totale de son Infinité, qui aura alors le pôle de Néant Incréé et de Création Réalisée, équilibrant l’équation pour qu’elle se résolve et soit égale à 0…

Mais 0 est un cercle, ça correspond à un intérieur et un extérieur. Donc la création.. continue indéfiniment. La solitude est déjà passée, le Néant est déjà marié à l’Infinité de ses possibles… Notre mission est déjà réalisée, nos destins sont tracés, nous pouvons naviguer dans l’infinité des possibles, une infinité de destins qui resolveront l’équation par 0 est disponible pour nous, pour qu’on puisse avoir la liberté de montrer au Néant Créateur notre façon de Vivre Son Rêve.. de Rêver Sa Vie.

La boucle est déjà bouclée. Peu importe ce qu’il advient. LA LIBERTÉ EST ABSOLUE CAR IL N’Y A RIEN A FAIRE.  ABSOLUMENT RIEN. Tout ce que j’ai écrit a déjà été réalisé, c’est ce qui permet le fait que j’Existe et que je sois en train d’écrire…

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Zaruana Akarana – Ouroboros

Omg… La Création est Parfaite… Nous sommes Infiniment Libres et Aimés et Puissants.. Peu importe la Cosmogonie… ELLE FINIRA PAR SE MANGER LA QUEUE SI ELLE EST JUSTE. SEUL COMPTE LA LIBERTÉ. LA NAVIGATION DE L’ESPRIT DANS LES SPHÈRES INFINIES DE LA CRÉATION DES POSSIBLES SELON NOTRE VOLONTÉ.

« Lorsqu’on demande : quelle tâche l’homme doit-il accomplir ?

Le monisme répond : celle qu’il se propose à lui-même. » – Rudolf Steiner

 

((Ah ouais faudrait que je refasse la Cosmogonie selon l’Amour en fait.. Même le =0 c’est =Amour.))

L’Inspiration de la sphère originelle dans son sommeil, c’est un Amour profond qui donne Vie à la multitude de Conscience d’Êtres, et la Vie est Mouvement, et Son, et Pensée, et Matière, et Lumière. J’ai l’impression d’avoir retrouvé l’Unité Originelle et Éternelle à travers la perception de l’Unité Personnelle, en cheminant dans le Vortex de la Quête du Centre et de la Quête du Sens, et c’est ça qui a teinté le développement du début qui s’axait sur la Solitude.

Je suis une Unité Personnelle qui souhaite connaître l’Unité Originelle et Éternelle, donc la façon dont je réfléchis part de l’inconscience vers la conscience. Donc mes idées sont teintés de mon inconscience, de toute ma toile Idéelle. Mais je chemine vers la Vérité, alors selon cette toile Idéelle, les idées qui ressortent sont agencée exactement comme il le faut pour exprimer ce que je peux exprimer de cette vérité à travers mon état de connaissance actuelle.

Mais la finalité est que le serpent se mange la queue.

La réponse est dans le souhait. « Co-naître ». Je veux connaître ?

Mon Existence est la réponse à mes questions. Je ne suis pas Seul et Séparé du reste.

JE SUIS, et ça suffit, parce que je peux Rêver, penser, être libre et créer, selon cette forme incarnée qui tape ces mots en recherchant qui il est. D’où il vient. Qu’est ce qu’il fait ici. C’est quoi sa mission dans son existence. Et c’est quoi, d’ailleurs, l’existence ? Eh bien, apparemment, une fois dedans, une fois toutes les questions posées, l’Existence, c’Est. C’est Être. C’est là. C’est Tout. Il n’y a pas plus loin à chercher. C’est ce qui Est.

L’état de superposition quantique « Éveillé » et « Endormi » du Créateur, « Créé » et « Incréé » de la Création, donne à l’Existence de chaque Unité Personnelle une Liberté Absolue de définir la réponse au mouvement original du « JE SUIS »dans la substance mentale de l’Imagination Infinie, de l’Amour Infini et de la Foi Infinie (c’est la même substance) de l’Unité Originelle et Éternelle qui sous-tend les sphères dans laquelle évoluent ses propres parties autonomes et libres.

Le Yin et le Yang se font l’Amour dans l’Éternité du présent de l’Infinité des Possibles que nous avons la chance de vivre en tant qu’Unité Personnelle absolument Libre et Puissante.

« La mission que j’ai en ce monde n’est pas déterminée d’avance, elle est, à chaque instant, celle que je me choisis. Je n’entre pas dans la vie avec un itinéraire tracé d’avance. »                      – Rudolf Steiner

Qu’est ce que tu vas en faire ?

Continuer à nager dans le courant du Néant Infini qui est Amour. C’est en se plongeant dans le flow de l’amour qui est DIFFICILE A ACCUEILLIR, c’est un courant qui balaie TOUTE OBSCURITÉ par sa lumière. Toutes les couches. TOUS LES VOILES. CA fait mal. Il faut donner de l’amour à toute les couches qui n’ont pas encore été aimées. Qui n’ont pas encore été illuminée. Qui n’ont pas encore été regardées avec le regard de l’Unité Personnelle qui incarne l’Amour et la Lumière de l’Unité Originelle Éternelle. Une par Une.

TOUTES LES PARTIES DE NOUS MÊMES. TOUS LES ÊTRES QUI EXISTENT. CEUX QUI NOUS ON FAIT LE PLUS MAL. CEUX QUE L’ON IMAGINERAIT LE MOINS RECONNAÎTRE COMME SEMBLABLE. Et c’est non seulement la Voie du Cœur, du Christ, mais la Voie du Guerrier de la Lumière.

Les Guerriers de la Lumière sont les Chamans, Initiés, Prêtres, Druides, Alchimistes, Artistes modernes, à la recherche de leur Centre à travers le spectre de l’Amour et de la Vérité, qui veulent rendre translucide la membrane de la sphère de conscience de leur Unité Personnelle, car elle représente leur conscience d’Être l’Unité Originelle Éternelle et de faire le lien entre la lumière de l’intérieur et de l’extérieur.

Les Guerriers de la Lumière ce sont aussi des Amants de l’Ombre, qui ont conquis ses attaques, ses tentations, ses caprices, ses peurs, ses remords, sa culpabilité, ses doutes, son ennui, à travers l’amour, et qui a séduit et sorti d’elle toute les qualités dont elle regorge.

Lucifer et Ahriman sont alors transmutés dans le Cœur du Christ, et retrouvent la conscience de leur propre connexion éternelle à l’Unité Originelle et Éternelle, se mettant alors avec dévotion au service de ses Lois en déversant de leurs talents l’Être dont l’Unité Personnelle a réussi à résoudre pour eux l’équation.

 

Becoming Rea-L

I can only blabber about what I’ve been through

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I can only share blotters that have been through me

« Pour l’homme pieux, une goutte suffit. Mais l’océan lui-même et ses fleuves ne peuvent purifier le méchant ». – Internet

La première fois que j’ai pris du LSD, j’ai senti intensément le moment présent, l’infini des possibles qui s’ouvrait devant moi dans chaque pensée, regard, émotion, la liberté absolue dont on dispose, la beauté de la réalité, etc. J’avais déjà ressenti ça bien sûr mais là c’était plus fort, d’un coup, et pendant de looongues heures. Ça a confirmé ce que je pressentais, la multidimensionnalité humaine est la réalité sur laquelle nous devons nous concentrer pour pleinement  exprimer le fait d’Être, qui a des profondeurs et ramifications insondables. Evidemment il n’y a pas besoin de LSD pour expérimenter ça ! Ça a juste confirmé ce que j’avais déjà compris mais que je ne vivais pas plus que par « coup d’œil derrière le rideau », et ça me l’a fait vivre d’une façon intense, chimique longue sur le moment puisque plongé dans l’instant et la dissolution de la notion du temps, et très éphémère puisqu’entre deux sommeils seulement, sur toute une vie c’est rien. Mais ça peut fortement marquer l’esprit…

Ce qui a eu pour conséquence de me faire retourner vers la consommation de LSD pour retrouver cet état d’être initial. Et je ne l’ai pas retrouvé dans la consommation de LSD. C’était moi à ce moment là, le LSD me l’a montré. Le moi d’ensuite se retrouvais donc avec une expérience sur un plateau très élevé, qui n’est pas dans ma conscience mondaine, et j’ai voulu en reprendre pour cheminer vers ce plateau. Je n’étais donc plus vraiment « moi », prêt à recevoir plus de moi-même, mais j’étais « en train de cheminer vers le plateau du Moi que le LSD m’a montré d’une façon intense en en reprenant ». Or je n’en avais pas pris avant, je ne cheminais pas vers une version de moi-même en « pleine conscience » dont je me souvenais, je n’avais jamais eu d’expérience aussi intense et je cheminais donc vers « le meilleur de moi-même à partir de là où je suis maintenant. » Après le LSD, c’était plus « Je chemine vers le meilleur de moi-même en ayant l’expérience, le souvenir même inconscient du plateau montré par le LSD, et vu qu’il me l’a montré il va m’aider à y aller il suffit que j’en reprenne, right ? »

Alors plus d’une fois cela m’a fait descendre plus que monter, car plus d’une fois j’ai pris le LSD, j’ai pris la vie avec des attentes, des étiquettes et des schémas, qui ne pourront jamais contenir la réalité, la vie, ou la goutte. Alors j’ai arrêté d’en rechercher la consommation pour me recentrer sur la réalité, et pas sur la réalité selon le prisme intense et chimique que le LSD nous montre.

Et dans cette réalité sur laquelle je me suis recentré, dans laquelle j’ai vécu le trip de la vie, les boucles mentales, la paranoïa, la tristesse, le désespoir, la joie intense, les synchronicités, les connexions mentales entre des concepts et des situations qui se font de façon symbolique et qui montrent l’unité du réel.. Dans cette réalité, j’ai retrouvé ce que le LSD m’a montré la première fois. C’est moi. Je suis là, et j’agis dans le réel. Je suis présent. Les autres sont aussi des « moi » qui agissent dans le réel. Leur propre réel à eux et le réel commun à tous. Mon propre réel à moi et l’unité du réel sont inséparables. Ma liberté est immuable. La beauté et l’harmonie sont permanentes et intarissables. La symbolique du monde est accessible en tout instant dans toutes ses profondeurs. Les corrélations métaphysiques issues d’objets mondains n’attendent que d’être corrélées. Partout où le regard se porte, la voie fleurit. Partout où l’attention mentale se porte, la vie s’écoule. Partout où les pieds nous mènent, c’est là où je suis. Là où je dois être.

Tout va pour le mieux. Et si l’environnement autour de moi change, que mon équilibre intérieur se rompt et que je perds ce sentiment de bien être que je ressens ? Eh bien je fais un bad trip, et tant que je reste dedans, dans cet environnement, physique, émotionnel et mental, le bad trip continuera. Si j’ai de la chance, si je me suis entouré d’amis dans la vie, si je me suis entouré d’amis pendant mon trip élesdéique, si quelqu’un se dévoue pour me porter secours dans mon bad trip et me rassurer, comme un parent qui rassure l’enfant sur sa peine pour qu’il retrouve sa joie, eh bien je m’en sortirai, et je m’en sortirai grandi d’avoir réussi à surmonter mes boucles mentales, à exprimer mes émotions, à sortir de mon enfermement mental et à me reconnecter au réel. Et je peux le faire seul si personne ne m’aide, dans la mesure où je prends le contrôle de mon esprit et ne me laisse pas dériver par la force de la gravité qui attire inlassablement tout capitaine de l’esprit vers le sol s’il néglige de mouvoir son corps mental. Il se densifie alors et perds en fluidité, jusqu’à se cristalliser dans une rigidité immuable qui empêche toute évolution. La mort de l’esprit. La dérive mentale. Sous LSD, à la fin du trip, on reprend un environnement mental dans lequel nous sommes en confort et le bad se termine. Mais on peut rester kéblo, aussi. Comme dans la vie. Les bad trips de la vie ils s’arrêtent à la mort si tu t’en sors pas tout seul. Sous lsd, quand t’es hyper sensible à ton environnement, que t’interprète tout ce que font les gens de fou, que tu pars en couille parce que tu calcules plus le réel, c’est juste la vie en plus intense dans une goutte. Et ça, c’est elle qui me l’a dit.

La vie est une goutte. C’est un trip pour les esprits kamikazes qui veulent se plonger dans un monde où on peut vivre les expériences les plus intenses dans toutes les polarités, de l’extase mystique à la souffrance suicidaire, du don de soi infini au rejet total de la vie et de l’empathie, de l’amour et de la solitude, de l’incompréhension et de la connexion intime profonde, de la perdition mentale à l’accession à la réalité suprême, de l’appréciation de la beauté extraordinaire de l’expérience en train d’être vécu ou de la peur mortelle de tout ce qui se passe et de la volonté de destruction de toute beauté pour protéger sa prison mentale. La vie est une goutte. Certains naviguent mieux le trip que d’autres. Si vous naviguez bien le trip, et que vous voyez des personnes partir en couille, être inconfortables, bader, ou ne rien comprendre à comment naviguer, c’est un PLAISIR IMMENSE ! que de partager ce qu’on connaît de la navigation pour essayer de leur faire découvrir l’état d’être que l’on connaît nous même ! On perdrait le fait de bien naviguer nous-mêmes si, en voyant tous les autres à la dérive, la pensée même de les aider à comprendre comment faire fonctionner le bateau de l’esprit sur l’océan du trip ne nous vient pas à l’esprit. C’est la pensée spontanée d’un humain que d’aider un autre humain quand il le voit dans une situation qu’il a déjà vécu et dont il a réussi à se défaire pour atteindre un niveau plus agréable de conscience, de vie, de trip, de compréhension, d’amour propre, d’amour pour l’univers.

Alors aidons nous tous à passer le meilleur trip possible dans cette vie. Apprenons à gérer les bad trip le mieux possible, à s’abandonner à l’expérience sans la juger et y résister, apprenons à nous mettre dans les meilleures conditions et environnements  physiques, émotionnels et spirituels pour tripper la vie !

Au lieu de prendre la goutte qu’est la Vie n’importe comment sans respect pour son propre corps et ses désirs profonds. Si on ne respecte pas son corps et son esprit avec le LSD et qu’on ne fait pas attention à son environnement extérieur et intérieur, qu’on ne se connait pas soi même beaucoup, voire qu’on est présomptueux et inconscient et non-intéressé de ce qu’il pourrait advenir, ON PEUT PRENDRE TELLEMENT CHER.

Et c’est pareil pour la vie, sauf qu’en plus on se rend même pas compte qu’on est trippés dans la vie. Et la clé c’est la navigation de l’esprit et la compréhension de soi.

Savoir reconnaître la différence entre ses pensées et soi-même.

Et le lâcher prise sur les attentes pour pleinement recevoir sans jugement toute l’expérience, car toute résistance à travers le jugement ne fera que renforcer l’expérience que l’on résiste. En l’acceptant pleinement, elle disparaît si elle n’a pas lieu de rester en nous. Elle n’est que de passage.

La résistance est en fait nous même en train d’emprisonner une expérience non-acceptée à l’intérieur de nous même, le mal être s’ensuit, la boucle se répète, les canaux se créent par l’écoulement du flot de l’émotion répétée, l’étau se rétracte, la perception de la totalité de l’expérience s’amoindrit pour se focaliser sur la répétition de la boucle, la fréquence baisse et s’accorde à renvoyer indéfiniment la même vibration.

Face aux culs-de-sacs mentaux, piégé, l’Ego se meurt intérieurement. C’est la dissolution de l’Ego vécue de façon négative, en cherchant à s’enfuir des ressentis du produit lorsqu’on prend une dose assez conséquente, on devient fou et l’on croit mourir et le corps peut s’éteindre littéralement.

De façon positive, la dissolution de l’Ego vécue en lâchant prise laisse place aux ressentis de notre intériorité profonde libérée par la puissance chimique.

De la même manière, mais en opposé polaire, lorsque l’on rejette la puissance de la vie, il y a inflation de l’Ego. Lorsqu’on accepte ce courant qui nous emporte, l’Ego s’allège et se transmute petit à petit en un champ harmonieux et rayonnant qui accueille l’énergie de la Vie qui coule en nous et la projette à l’extérieur teintée de notre individualité.

Nous observons notre propre intériorité projetée à l’extérieur de nous-mêmes en pleine puissance, nos peurs ou notre amour se voient projetés sur autrui dépendant de notre état d’esprit, le théâtre extérieur devient aussi théâtre vivant de notre intériorité.

C’est pourquoi, le LSD pourrait et devrait être utilisé comme outil pour permettre de lâcher prise sur ses représentations et s’ouvrir à ses ressentis intérieurs. C’est une technologie pour rendre plus harmonieux le dialogue entre toutes les parties de nos êtres, notre corps physique, notre âme, notre personnalité et notre Esprit, dans la mesure où cela se passe dans des bonnes conditions.

Citation

Le Moi, son origine spirituelle

 On ne peut acquérir la faculté
de voir le monde spirituel
que dans le monde physique.

L’Homme est venu sur Terre
pour apprendre à voir le monde spirituel.
Il resterait aveugle au monde spirituel

s’il ne descendait pas sur Terre
pour y acquérir cette conscience de soi,
qu’il emmène
en remontant dans un monde spirituel
qui apparaît alors lumineux à son âme.

La science de l’esprit n’est pas
une simple conception du monde
mais un savoir sans lequel
ce qui est immortel en l’Homme ne saurait rien.

En cultivant la science de l’esprit,
nous ne faisons pas que nous instruire
nous nous transformons intérieurement

 (Rudolf Steiner, Berlin le 22 mars 1909 (GA 107  Le Moi, son origine spirituelle )

By the way..

In the end

When everything is aligned

When you don’t need anything

When you feel satisfied with what is

The only thing that truly matters then

Is how much good you can do unto others

For it is the  greatest and most sacred pleasure that you can enjoy