L’egostase. L’archéologie intérieure. La main verte pour le Tout. Ecologie intégrale.

Tous les matins en se réveillant, on reconstruit la même personnalité que le jour précédent. Entre temps, on a vidé notre mémoire vive, et on lance les programmes du démarrage sans y réfléchir, ils soutiennent l’illusion de notre ego. Nous ne sommes que l’expression d’un agrégat de souvenirs selon le prisme de l’instant T en constant mouvement. Ce prisme constitue notre essence, notre présence, et non la mémoire, l’agrégat de souvenir. Nous sommes l’instant présent qui s’identifie à une mémoire localisée. Construisant une histoire au fil des jours et des années, la structure de notre personnalité illusoire, l’egostasie se forme, caractérisant notre expérience consciente.

L’inconscient est purement un récepteur. Il ne différencie pas les pensées et émotions négatives des positives. Il ne comprend que l’intensité de la vibration et la direction, il n’a pas de morale. Nos pensées et nos émotions sont le terreau dans lequel notre Ego et notre Âme poussent. Il est évident que des pensées et émotions négatives ne donnent ni assez de lumière et d’eau pour l’Âme, et rendent le sol beaucoup plus acide qu’il ne devrait l’être, favorisant la croissance de l’Ego et de la séparation, au détriment de la croissance en harmonie avec le Tout.

Subissant les assauts répétés de nos réactions à l’extérieur, se façonnent en lui des habitudes, des agrégats d’idées et d’émotions, d’automatismes, formant un écosystème entier, une biosphère en interconnexion permanente et en équilibre. Lorsqu’il y a déséquilibre, cela devient fâcheux à l’intérieur, et cela se traduit par des comportements ou des événements de la vie qui le reflète. Ces événements tendront à nous faire rester confiné dans notre zone de confort egostasique, on ne peut nourrir à la fois l’illusion et la Vérité. Si tout est en harmonie, l’énergie circule, la vie est belle. As within, so without.

Ainsi notre tâche principale est, à travers la volonté, d’ajouter des couches successives et rythmées de nouveaux comportements à notre biosphère intérieure, permettant la croissance de notre âme. Ainsi que d’enlever les « mauvaises herbes » qui condamnent notre intériorité à être infestée et chaotique. Le rythme est important, car c’est ainsi que la nature fonctionne : la rivière creuse son lit avec le temps, les graines ont besoin de plusieurs mois pour grandir en plantes, les arbres plusieurs années pour enfin donner des fruits.

La première étape, en prenant conscience de notre jardin intérieur et de notre responsabilité de jardinier et de.. réceptacle à jardin si je puis dire, de microcosme, c’est de faire l’inventaire de toutes les espèces qui se trouvent dans la biosphère. Faire une archéologie de son inconscient, regarder tous les squelettes, les bestioles fossilisées, les nouveaux venus, comment ils ont évolué depuis avant, les montagnes… Ce que l’humanité opère sur terre, il nous incombe de le faire en nous même. As above, so below.

Ainsi, avec toute cette connaissance de soi, cette intériorité enrichie par l’attention portée en elle, nous décelons un grand nombre de nos comportements, qualités, défauts, conditionnements, humeurs, habitudes, tendances, peurs, etc. Avoir fait un peu le tour de ses réactions. Encore faut-il aller dans les zones peu accessibles, ou dangereuses. Il y a des forêts sombres, des animaux sauvages, des océans déchaînés dans cette biosphère, et pour tout maîtriser, il faut avoir une grande rigueur d’esprit, de la patience et du courage. C’est une vaste entreprise, elle est même infinie puisque notre microcosme intérieur est le reflet du macrocosme extérieur, c’est ainsi qu’en se connaissant nous-mêmes, nous connaîtrons l’univers et les dieux.

Et puis après il est temps de s’occuper de cette biosphère. Laisser libre cours à l’imagination. Faire des totems, construire des temples, faire des jardins, soigner la nature, l’harmoniser. L’aimer et la respecter, en fait.

Aimons nous et respectons nous, co-créons notre agrégat mémoriel egostasique pour que notre présent éternel et si bref sur terre soit comme le paradis; aimons et respectons la Matière et l’Esprit et transformons la Terre en paradis pour chaque être.

Un pour le Tout, le Tout pour l’Un.

Synchronizing with our life path through psychological flexibility. Burying the depths of life through stagnation.

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I want to help you, but more importantly, I want your freedom. Thus, you have to chose to receive help, or else I cannot give it to you, because your freedom is much more important. It is the prime essence of your being here, exercising your freedom. Your growth matters less than your own choice of growing, your will to do it, your joy to lift your foot towards any direction.

« Ask, and it shall be given to you; seek, and ye shall find; knock, and it shall be opened unto you. » Matthew 7:7

Remember. The universe conspires to send back what you emit.

Just choose a path and it will flower before you, expressing itself with the same depth and nuances that you are carrying within.

You know it, that’s what scares you. You’re responsible for everything that happens to you, and everything that doesn’t happen too, kind of. Just energy and imagination making love to create reality in each thought.

But you shouldn’t take it so seriously. Life’s your playground. It’s not a matter of life and death, in any case, you’re made of matter and you’ll die, it’s the point of living. Might as well enjoy the ride fully instead of mindfucking yourself to oblivion with that complex labyrinth in your mind preventing you to escape from your conditioning and finally cocreate your life consciously with the Infinite Intelligence we bathe in.

« Wait, and ye shall not arrive; wander and ye shall be lost », those may as well be part of the quote. What you are, what you think, what you feel and what you do, is what you get. Whatever you do, and however you do it, you’ll get more of that.

So keep waiting for the moment to arrive when you finally take the first step. That’s what you’ll surely be doing. Wait and wait and wait.

Though if you start walking any path, knowing that it will flower before you, then you won’t stop walking. So when you’re already moving along your path, it’s easy to continue, and when you’re not even walking, it’s easy to keep standing there. What’s difficult is to get ourselves out of that trance-like state of unconsciously going over the same days, thoughts and feelings, stagnating for years instead of exponentially improving ourselves.

It involves being able to let go of habits, which means of parts of our identity. Being flexible in who we are in our personnality, in our web of thoughts and patterns which we define as « Me ». See this « Me » is the psychological « I », and when one is strongly identified with it, it may bequite difficulte to tackle it with fluidity and flexibility. But the raw « I » is the spiritual « I ». And this one is buried deep within our consciousness. It is it, that chooses our moment of birth and death, that arrange seemingly random coincidences, fortunes and misfortunes. It is the ever-present Witness of Experience, viewing all different paths from Above and guiding us through our intuition. Therefore by connecting to this state of being, one can more easily hack into the psychological « I ». The will can hijack habits if it is backed by the spiritual « I » and faith, gratitude, discipline and love for the universe and one’s authentic self. IT doesn’t even register as will then, for it comes from within, and will is often thought to be imposed upon the core from the surface layer.

Deep authenticity involves acknowledging our whole depth, the integrality of our Selves. And this wholeness actualles encompasses all the Evil in the world that we all strive to appease. We are made of It. We are EVERYTHING. Thus, shall we accept the whole of the Mind in order to become free human beings, never again viewing someone or something as outside of one’s self. Never believing something to be out of reach. Knowing that the substance underlying all Experience is Imagination, in which and by which we’ve been thriving and coping for aeons of time, and will do still for Eternity.

It will require to consciously become One’s own Self, a cell among the body of the Universal soup to finally walk in Life as in lucid dreaming, realizing our deepest truth from our most authentic core, our purpose as this cell at every moment in time.

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Comment accéder à l’Amour

Rudolf Steiner – Initiation ou Comment acquérir des connaissances sur les mondes spirituels

Peu importe la pratique spirituelle, il faut les compléter avec la pratique de ces six exercices.

Le chakra du cœur a douze pétales, et six d’entre eux sont déjà formés, six d’entre eux sont dans un état latent. Ils doivent être formés par l’être humain libre. En faisant ces exercices, nous complétons la formation de cet organe, et nous pouvons ensuite utiliser le chakra du cœur comme organe de perception et comme émetteur-récepteur d’Amour.

  1. Contrôle de la pensée – Objectivité. Il s’agit de prendre un objet très simple, et pendant cinq minutes, concentrer l’attention sur l’objet et seulement penser à l’objet lui-même, guider sa pensée pour que celle-ci se focalise que sur l’objet. Par exemple, un crayon : d’où viennent les matériaux, combien de personnes l’ont touché, quelles sont ses fonctions, etc.. ainsi, nos pensées sont dirigées à travers une séquence dont nous avons le contrôle.
  2. Contrôle de la volonté – Actions. Se donner soi-même une commande, par exemple lorsque l’on se lève le matin : à 12h30, je tourne ma bague de 360°. Ainsi, si je réalise cette commande, j’ai donc agis selon ma volonté sur le monde, et à travers cela le muscle de la volonté se construit.
  3. Contrôle de l’expression des sentiments – Équanimité. Un sentiment dont on perd le contrôle devient une émotion à laquelle nous réagissons. Contrôler l’expression des sentiments permet de les vivre pleinement, on se donne la permission d’exercer ces ressentis en étant en contrôle de la puissance de l’expression. Cela permet de les approfondir et de les maîtriser.
  4. Positivité. Chercher la beauté, la vérité et l’harmonie dans chaque situation. Être très conscient de la présence du mal, de l’erreur et du chaos, mais en ayant conscience de cela, nous tendons vers l’harmonie et la positivité. Une parabole : Jésus et ses disciples passent devant le cadavre d’un chien en décomposition. Chacun d’entre eux se pince le nez et tourne le regard, tandis que Jésus regarde le chien et s’exclame « quelle magnifique dentition ! ».
  5. Ouverture d’esprit. La réceptivité aux nouvelles expériences.
  6. Harmonisation. Pratiquer ces différents exercices les uns avec les autres jusqu’à toutes les harmoniser, ainsi le lotus à douze pétale grandit de façon équilibrée, et une fois que tous sont mis en harmonie, quelque chose se produit : la capacité d’Aimer, la capacité d’être créatif.

J’ai tendance à bloquer

Le problème quand on interagit avec l’univers autour de nous sous le spectre de l’égo, c’est qu’un énorme nombre de trucs sont bloqués.

Par exemple, une opportunité se présente devant nous, elle profile un désir que nous entretenons depuis longtemps. Mais à ce moment, il y a notre mental qui nous retient de suivre notre coeur, et nous ne saisissons pas l’opportunité, renfermé sur nous même, pris dans une force qui rétracte plutôt que de nous ouvrir et de rayonner en faisant rayonner l’univers autour de nous.

Prenons une pensée, « ah tiens ça pourrait plaire à truc » ou « tiens je pourrais faire ça », si cette pensée n’est pas saisie dans l’instant elle risque de partir à jamais, et pourtant, elle recelait peut être un dessein grandiose duquel nous n’étions qu’une étape, un vecteur, et en ne manifestant pas cette pensée nous avons stoppé le circuit.

Stopper des circuits. Lorsque l’on a une émotion et qu’on la retient, le circuit entre intérieur et extérieur est interrompu, et l’énergie tourne en boucle à l’intérieur de nous même, elle peut devenir inconsciente et causer de grands troubles. Lorsque l’on a une pensée et qu’on la retient, non seulement le même processus se met en place, mais on a tendance en plus à accrocher à ces pensées refoulées ou mises de côté un grand nombre de choses. Ceci est la façon dont notre identité se construit : en construisant des circuits et en faisant n’importe quoi avec ceux-ci jusqu’à dénaturer complètement l’équilibre idéal. Par exemple, un enfant peut grandir avec un circuit « ouvert » concernant les jeux vidéos, le sport, et le dessin, il fera donc tout cela spontanément sans y repenser, un autre pourrait avoir un blocage émotionnel au niveau du sport ou du dessin à cause d’un camarade qui lui a fait un commentaire qu’il a pris personnellement, et depuis, la spontanéité est morte car le circuit est coupé et retourné en lui même en forme-pensée et émotions qui ne demandent qu’à être relâchées pour retrouver l’intégrité et qui se cherchent un chemin mais sans possiblement voir la lumière au bout du tunnel puisque l’on ne se rend pas compte de nos propres filtres, nous percevons le monde à travers eux.

Bref, du coup le but ce serait de se penser un peu comme un vecteur impersonnel d’idées et de ressentis et de tout plein de choses. Si on mettait de côté la barrière que l’on se met quotidiennement stoppant la spontanéité, redevenir des enfants aux circuits ouverts, une grande évolution se ferait autour de et en nous.

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La loi du Rythme Hypnotique, la dérive, la polarisation

Citations : Plus malin que le Diable

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Question – Revenons maintenant à la technique à travers laquelle vous façonnez sur vos victime l’habitude de dériver. Quelle est la première étape qu’un drifter (individu à la dérive) doit prendre pour casser l’habitude ?

Réponse -Un désir brûlant pour la briser ! Tu sais, bien sûr, que personne peut être hypnotisé par une autre personne sans son accord pour être hypnotisé. Cet accord peut prendre la forme d’une indifférence envers la vie en général, un manque d’ambition, la peur, un manque de certitude dans le but, et beaucoup d’autres formes. La Nature n’a pas besoin du consentement pour placer l’individu sous la loi du rythme hypnotique. Il suffit de le trouver sans ses défenses (off guard), à travers n’importe quelle forme de négligeance dans l’utilisation de son propre esprit. Rappele-toi ceci: peu importe ce que tu possèdes, tu l’utilises ou tu le perds ! Tout essai reussi pour casser l’habitude de dériver doit être accompli avant que la nature ne rende l’habitude permanente, à travers le rythme hypnotique.

Q – Comme je vous comprends, le rythme hypnotique est une loi naturelle à travers laquelle la nature fixe la vibration de tout environnement. Est-ce vrai ?

R – Oui, la nature utilise le rythme hypnotique pour rendre les pensées dominantes et les habitudes de pensées permanentes. C’est pourquoi la pauvreté est une maladie. La nature la rend comme telle en fixant de façon permanente les habitudes de pensée de tous ceux qui acceptent la pauvreté comme une circonstance inévitable.

À travers cette même loi du rythme hypnotique, la nature fixera aussi de façon permanente des pensées positive d’opulence et de prospérité. Peut être que tu comprendras mieux le principe actif du rythme hypnotique si je te dis que sa nature est de fixer de façon permanente toute habitude qu’elles soient mentales ou physiques (et bonnes ou mauvaises). Si ton esprit a peur de la pauvreté, ton esprit attirera la pauvreté. Si ton esprit demande l’opulence et s’y attends, ton esprit attirera des équivalents physiques et financiers de l’opulence. Ceci est en accord avec une loi immuable de la nature.

Toute personne qui réussit utilise le rythme hypnotique, de façon consciente ou inconsciente, en s’attendant à et en demandant le succès. La demande devient une habitude, le rythme hypnotique prends le pas sur l’habitude, et la loi de l’attraction harmonieuse la traduit en son équivalent physique.

Q – Entre d’autres mots, si je sais ce que je veux de la vie, le demande et que je joint à ma demande la volonté de payer le prix que la vie attends de moi pour obtenir ce que je veux, et que je refuse d’accepter un quelconque substitut, la loi du rythme hypnotique prends le pas sur mon désir et aide, par des moyens logiques et naturels, à le transmuter en son équivalent physique. Est-ce vrai ?

R – Cela décrit la façon dont la loi fonctionne.

Citations : Le Kybalion

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« Le Rythme peut être neutralisé par une application correcte  de l’Art de la Polarisation. »

« La Loi de Compensation joue un rôle important dans la vie des hommes et des femmes. On remarquera qu’un individu « paye » généralement tout ce qu’il possède ou tout ce qu’il acquiert. S’il possède une chose, une autre lui fait défaut ; la balance est en équilibre. Personne ne peut en même temps « conserver son argent et avoir son morceau de gâteau. » Tout a son bon et son mauvais côté. Les choses qu’un individu gagne sont toujours payées par les choses qu’un individu perd. Le riche possède beaucoup de choses qui manquent au pauvre, mais le pauvre possède souvent des choses que le riche ne peut avoir. Le millionnaire peut avoir un faible pour les festins et la fortune nécessaire pour se payer le luxe et apporter les mets délicats sur sa table, mais il peut lui manquer l’appétit pour les goûter avec délices ; il peut envier l’appétit et la bonne digestion du laboureur qui n’a pas la fortune ni les goûts du millionnaire et qui se trouve plus heureux de sa nourriture simple que ne le serait le millionnaire même si son appétit n’était pas usé, ni sa digestion fatiguée ; les coutumes, les habitudes et les inclinations diffèrent. Il en est ainsi dans la vie.

La Loi de Compensation est toujours en action, cherchant à balancer et à contre-balancer et atteignant toujours son but, même si plusieurs vies sont nécessaires pour que le Pendule du Rythme exécute son oscillation de retour. »

« Comme nous l’avons expliqué dans les précédents chapitres les Hermétistes affirment que le Principe du Rythme se manifeste aussi bien sur le Plan Mental que sur le Plan Physique et que la succession désordonnée des sentiments, des états d’esprit, des émotions et des autres états mentaux est due au mouvement d’allée et venue du pendule mental qui nous entraîne d’une extrémité d’un sentiment à l’autre.

Les Hermétistes enseignent également que la Loi de Neutralisation permet, dans une très large mesure, de maîtriser consciemment les opérations du Rythme. Comme nous l’avons expliqué, il existe un Plan Supérieur de Conscience, de même qu’il existe un Plan Inférieur ; le Maître, en s’élevant graduellement jusqu’au Plan Supérieur oblige l’oscillation du pendule mental à se manifester sur le Plan Inférieur ; pendant ce temps, lui, qui a atteint le Plan Supérieur, échappe à la conscience de l’oscillation de retour du pendule. Ce résultat s’obtient en se polarisant sur le Moi Supérieur et en atteignant ainsi les vibrations mentales du Moi situées bien au-dessus du plan ordinaire de conscience.

C’est la même chose de s’élever au-dessus d’une chose ou de la laisser passer devant soi.

Les Hermétistes avancés se polarisent au pôle Positif de leur Etre, au pôle du « Je suis » au lieu du pôle de la personnalité, en refusant, en « niant » l’opération du Rythme, ils s’élèvent au dessus du plan de la conscience et en restant fermement établis dans leur Jugement de l’Etre, ils permettent au pendule de revenir en arrière sur le Plan inférieur sans modifier leur polarité. Cela peut être accompli par tous ceux qui ont atteint un degré quelconque de Maîtrise personnelle, qu’ils comprennent ou non la Loi.

De tels individus « refusent » simplement d’être attirés en arrière par le pendule des sentiments et des émotions ; en affirmant sans répit leur supériorité, ils restent polarisés au Pôle Positif. Naturellement, le Maître bénéficie de tout cela à un degré bien plus considérable parce qu’il comprend la loi, parce qu’il sait qu’il la détruit en lui en opposant des lois supérieures et parce que, grâce à sa Volonté, il atteint un degré de Poids et de Solidité Mentale presque incroyables pour ceux qui se laissent balancer en avant puis en arrière par le pendule mental des états d’esprit et des sentiments.

N’oubliez pas cependant, qu’en réalité, vous ne détruisez pas le Principe du Rythme qui est indestructible. Vous ne faites que maîtriser une loi en lui en opposant une autre et en maintenant ainsi l’équilibre. Les lois du poids et du contre-poids opèrent aussi bien sur le plan mental que sur le plan physique ; une compréhension parfaite de ces lois permet à quiconque de sembler les maîtriser, tandis qu’en réalité, il ne fait que les contre-balancer. »
« Rien n’échappe au Principe de la Cause et de effet ; mais il existe plusieurs Plans de Causalité et tout individu peut utiliser les lois des Plans Supérieurs pour maîtriser les Lois des Plans Inférieurs. »

 

La boucle est goûtée

« Be definite in everything you do and never leave unfinished thoughts in the mind. Form the habit of reaching definite decisions on all subjects. » – The Devil (Outwitting the Devil, Napoleon Hill)

La gravité. Cette force qui attire immanquablement tout corps qui se laisse entraîné par elle. Elle régit tout le cosmos. Chacun d’entre nous applique, pour échapper à son pouvoir, la volonté : la capacité de bouger notre corps nous permet de surmonter la force gravitationnelle. La maîtrise du corps se fait lors des premières années de la vie. Le bébé rampe, le corps se tonifie et il apprends petit à petit à marcher en se construisant les muscles et l’agilité nécessaires à porter son propre poids. Au début, c’est un travail rempli d’essai et d’erreur, d’encouragement et d’efforts conscients, et aussi une connaissance profonde du fait qu’il parviendra à se mettre debout, comme les autres humains, car il les voit marcher, et ils l’encouragent à s’élever !

Maintenant, appliquons cette force gravitationnelle à notre univers mental. En effet, lorsque nous ne pensons pas à travers notre propre volonté, les pensées deviennent automatiques. Elles dérivent.

Nous sommes alors dans un état hypnotique, un état de transe où notre présence est réduite à un observateur passif (ou plutôt un acteur passif puisqu’on s’y identifie) de pensées créées automatiquement, en grande partie répétitives. Les états de non-pensée ou de pensée créatrice sont rares, et s’accompagnent d’une élévation de la présence notable qui donne à ces moments une saveur particulière, empreinte de couleurs, de sons, de sensations. Comme si l’on était plus vivants à ce moment là que d’habitude.

Et on ne pense pas forcément que ces moments là pourraient devenir une habitude, permanente, consciente. Comme si parfois, en étant un enfant qui ne savait pas marcher, on arrivait à se déplacer sur nos deux jambes quelques instants puis nous retombions sans avoir compris comment nous avions fait, et donc sans savoir comment réessayer à marcher. Et puisque autour de nous ne se trouvent que des enfants qui ne savent pas marcher non plus et qui essayent chacun de leur côté de comprendre comme faire pour, on est mal barrés.. ! Seuls certains ont réussi à se mettre debout et ils aident ensuite tous les autres à s’aider. Napoleon Hill en fait partie, comme des dizaines de milliers d’autres, qui ont aidé et continueront d’aider les milliards d’âmes à s’éveiller à leur essence profonde.

L’état hypnotique dans lequel nous nous plongeons s’assimile à se laisser entraîner par la gravité. Nous avons des schémas de pensées qui, une fois immiscés dans notre esprit, creusent celui-ci à force d’être rappelés inconsciemment et chargés d’émotions comme une rivière creuse son lit en le façonnant selon la nature du terrain et la force gravitationnelle. La force du courant dépend de la puissance du schéma de pensée et d’action inculqué, et son expansion dépend de la répétition dans le temps, qui creuse. Et tout cela n’est possible que par notre intangibilité de conscience. La solidité de notre présence est fissurée, on ne sait pas garder l’équilibre sur nos deux jambes très longtemps, nous n’avons pas développé une agilité mentale suffisante pour garder le contrôle lors de nos mouvements dans ces sphères face à la force gravitationnelle.

Ces schémas automatiques sont ensuite incorporés, intériorisés dans l’inconscient, adoptés donc comme habitude et rejoués quotidiennement. C’est là le pouvoir de la gravité dans le cas des pensées. Du rythme hypnotique. Tout comme si nous ne bougeons pas notre corps volontairement, notre inertie nous colle au sol et nous prive de toutes nos capacités humaines ainsi que nous condamne à la mort puisque nous ne subvenons pas à nos besoins physique.

De la même manière, si l’on manque d’user de sa volonté pour contrôler son esprit et être le capitaine de son bateau dans la vie, alors avec une certitude mathématique de l’ordre d’une loi gravitationnelle, l’esprit perd de son autonomie et devient comme un automate dont les programmes viennent de l’extérieur, écris dans une structure rigide, façonnée inconsciemment. Et pour sûr, il manquera de subvenir aux besoins de son âme et son expérience de vie aura un goût si fade que cela serait comparable à celui qui néglige de bouger son corps physique.

Ensuite, il s’avère que la goutte (le LSD) fait des boucles. En réalité, la goutte accentue la boucle, et la rend extrêmement perceptible. La boucle, c’est un schéma de pensée qui se répète. Un doute, un ressenti toujours bloqué dans le corps, un souvenir qui n’est pas bien passé et qui se rejoue, une réflexion philosophique qui ne trouve pas de finalité… toute opération mentale ou émotionnelle ou physique non terminée est une boucle vouée à se répéter. Et les boucles ne se répètent pas de façon seulement mentale. Les situations de notre vie sont cycliques et karmiques, ce sont des boucles, ou des spirales, qui mettent sur nos chemins les mêmes épreuves à différents moments de notre vie. L’unité symbolique de l’univers est une synchronicité permanente en quête d’équilibre énergétique mental, émotionnel, physique, spirituel, pour atteindre une harmonie intégrative. Il semble que tout ceci soit une des fondation de la psyché humaine, et donc de l’univers lui-même.

J’assimile une boucle à une équation non résolue. Nous avons tous un nombre incalculable de pensées, émotions, souvenirs, ressentis qui sont interprétés à la fois consciemment et inconsciemment, qui ont été vécus et qui ont façonné notre être. Cette toile idéelle, émotionnelle, cette saveur particulière est un ensemble équilibré en homéostasie permanente. Si l’on change une variable, d’autres variables changent, et l’équation de l’ensemble se transforme aussi. Par exemple, si je guéris à l’intérieur de moi même une longue croyance négative (self-limiting belief), cela donne lieu à un effet papillon sur un ensemble d’autres croyances. De la même manière, si je commence à adopter des habitudes négatives, un ensemble d’autres habitudes peuvent s’accumuler très vite, s’infiltrant dans la psyché à travers la brèche créée par ce premier pas dans cette direction, cette première pierre à l’édifice. L’énergie déployée pour commencer quelque chose nous entraîne à continuer plus facilement cette chose la prochaine fois, inconsciemment.

Il y a là deux forces qui se dessinent : la dérive et la navigation. La dérive se compose de pattern automatiques, la force gravitationnelle prenant le pas sur la direction de la volonté, des vouloirs et de l’agir, des pensées de l’individu. Se rejouent alors des schémas répétitifs, une personnalité qui n’évolue que peu, une passivité ambiante. A l’inverse, naviguer c’est décider quoi, comment, pourquoi, et quand. Et c’est aussi être ouvert à tout ce que la vie peut envoyer sur son chemin, et y répondre pleinement dans toute la force de son être. C’est un changement permanent, une instabilité créatrice, un cheminement de pensée qui conclut chacune des boucles lancées, une honnêteté et une appréciation de la vie décuplée, une foi en celle-ci inébranlable, et donc les myriades de bénéfices impliqués.

En bref, des super pouvoirs par rapport à la norme sociétale de ramper à quatre pattes.

INTENT AND FREEDOM FROM OUTCOME

Le détachement. L’acceptation de ce qui est. La satisfaction de ce que l’on a déjà. Paradoxalement, savoir en même temps être concentré, sans relâche, sur ce que l’on veut accomplir qui n’est pas encore présent, en jouissant déjà de sa présence future pendant le processus de sa réalisation. Avoir la foi. C’est seulement en étant détaché que l’on peut se donner à 100%. Si l’on est pas détaché, il y a la peur. Et la peur, ça coupe le flow. À moins qu’on l’accepte pleinement, et dans ce cas, on passe au dessus de la polarisation qu’elle amène, et l’action est donc dirigée à travers la foi.

La peur est omniprésente. Les boucles non terminées sont très nombreuses dans notre toile, et la peur repose sur cette faille. Notre corps de douleur (pain body) est comme du mycélium répandu en nous, se nourrissant d’un ensemble d’émotions et pensées enfouies et générés par des comportements spécifiques, indépendamment de notre perception consciente. Nous n’avons pas facilement accès à tout ce qui compose nos peurs, notre tristesse, notre colère et notre haine. Tous ces ressentis, nous n’avons aucune idée de comment les purger. Alors ils restent. Et s’ajoutent à eux toutes nos habitudes néfastes, celles qui nous séparent du Tout et nous privent de notre liberté de conscience.

C’est pourtant notre plus précieux cadeau de la Création. Notre conscience individualisée. C’est une lutte permanente que nous menons quotidiennement pour ne pas sombrer dans le chaos de la dérive. Et c’est une lutte inconsciente, presque perdue d’avance pour un grand nombre, car nous n’avons jamais rien vécu d’autre. C’est pourquoi il est important en cet âge nouveau de l’information qu’un grand nombre  d’individus ayant repris possession de leur liberté mentale se fassent connaître et incitent d’autres à les rejoindre dans ce nouveau monde. Car c’est littéralement une autre façon de percevoir son expérience sur terre. L’observateur façonne l’expérience par son observation, c’est une des règles du jeu. Et l’expérience est supérieure à l’agrégat de tous les observateurs. La réalité objective est supérieure à tous les points de vue uniques qui tendent vers elles.

La différence entre un état de rêve normal (peu, voir pas de souvenirs, inconscience pendant le rêve..) et un état de  rêve lucide total (mémoire parfaite du rêve, conscience parfaite dans le rêve…) est sur le même ordre d’échelle que la différence entre un état d’éveil normal (pensées automatiques, perception à travers une egostasie délaissée à l’inconscient) et un état d’éveil lucide (pensées créatrices, perception débridée laissant place à une clarté d’esprit faisant du moment présent une oeuvre d’Art en constante création, de laquelle nous faisons à la fois partie et que nous façonnons avec grâce, egostasie en harmonie avec l’unité de l’univers). Devenir lucide dans son rêve, c’est pénétrer l’inconscient avec le conscient. Devenir lucide dans le réel, c’est intégrer l’inconscient au conscient, son Corps à son Esprit, marier son pôle Féminin et Masculin, pour enfin ne plus être en conflit intérieur, en transe egostastique, et rendre notre expérience plus subtile.

C’est inscrit dans le blueprint de l’être humain, il n’est pas étonnant que depuis l’aube de l’humanité nous avons essayé de nous rendre plus conscients dans les rêves et le monde éveillé, notamment en bouffant des plantes étranges qui génèrent des états indicibles.